L’agilité organisationnelle fait inéluctablement partie des notions les plus florissantes dans le domaine des recherches en gestion tant ses enjeux sont décisifs pour les organisations. Un des arguments les plus fréquents est qu’elle représente un levier pour la performance particulièrement celle qui est tirée de l’innovation. Ici, la question du capital intellectuel s’impose également comme un thème qui touche à cette relation. La présente étude vise à conceptualiser ce lien en suggérant que les pratiques d’agilité organisationnelle impactent le capital intellectuel, produisant ainsi une performance de l’innovation plus élevée. Nous avons testé empiriquement ce modèle sur la base d’une enquête menée au sein de 80 entreprises tunisiennes du secteur technologique, moyennant la modélisation par équations structurelles via l’approche (PLS). Les résultats mettent en évidence un effet de médiation partielle du capital intellectuel sur cette relation. L’étude dévoile aussi que les pratiques agiles particulièrement axées sur l’orientation stratégique, la coopération et la valorisation des ressources humaines impactent positivement la performance de l’innovation. Par ailleurs, les pratiques d’orientation client ne conduisent pas au développement du capital intellectuel de même que celles de coopération. Les implications tirées de ces résultats vont dans le sens d’une meilleure prise en compte par les entreprises des fondements de ces pratiques agiles pour réaliser des gains compétitifs en innovant.
Cette recherche vise à comprendre en profondeur les facteurs intrinsèques et extrinsèques capables d’affecter la réussite de l’entrepreneuriat féminin, et ce dans un contexte tunisien. Pour ce faire, cette recherche s’appuie sur une enquête empirique exploratoire, reposant sur un corpus de vingt-quatre entretiens semi-directifs menés en face-à-face avec des femmes entrepreneures Tunisiennes. Notre manuscrit se décompose de la manière suivante : en première partie, nous proposons une délimitation du cadre théorique dans lequel s’inscrit notre réflexion ; en seconde partie, nous précisons notre méthodologie de recherche ; en troisième partie, nous exposons nos résultats. En conclusion, nous discutons des apports théoriques, des contributions managériales et des perspectives de recherche inaugurées par notre travail.
Notre recherche s’intéresse à l’application du concept de l’homophilie de genre sur les demandes de financement des femmes entrepreneures par le prisme des stéréotypes de genre. En effet, les comportements des femmes entrepreneures face à leurs besoins de financement sont, encore aujourd’hui, peu compris. Grâce à 10 entretiens semi-directifs réalisés auprès de femmes entrepreneures, nous avons pu montrer que les entrepreneures ne sont pas toutes le même comportement face au concept d’homophilie de genre. Les résultats de ces travaux montrent que, tandis que certaines entrepreneures vont volontairement choisir de se rapprocher d’un investisseur femme, se sentant mieux comprise et proche d’elle, d’autres vont choisir de le faire uniquement par stratégie, pensant avoir plus de chance d’être financées. A l’inverse, d’autres femmes entrepreneures font le choix de s’éloigner de leurs homologues par méfiance, et crainte de relations compliquées et valorise à l’inverse les investisseurs hommes, basées sur des stéréotypes qu’elles peuvent avoir d’eux.
Cette communication vise à offrir une compréhension de la littérature existante sur le transfert de connaissances dans le contexte de succession familiale. Pour ce faire, nous conduisons une revue de littérature bibliométrique. Les résultats montrent un intérêt croissant des chercheurs sur ce sujet et soulignent un abandon dans certains thèmes. Ces recherches ont été exclusivement publiées par les trois revues suivantes ; Family Business Review, Journal of Family Business Strategy, et Journal of Family Business Management. Ce papier offre un aperçu bibliométrique des contributions publiées entre 2000 et 2020. L’étude bibliométrique s’intéresse aux articles, auteurs et journaux qui ont traité le transfert de connaissances dans le cadre de l’entreprise familiale. Nous nous explorons les sujets les plus traités et nous proposons des pistes prometteuses pour les recherches futures.
