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Pourchet Alexandre, Chaboud Mathieu-claude, Biot-paquerot Guillaume

Depuis une trentaine d’années la littérature académique et professionnelle s’est fortement développée autour du concept de Business Model. Signe de cette richesse, Zott et al. (2011) recensent plus de 1 250 recherches académiques entre janvier 1975 et décembre 2009 portant sur le Business Model. Si la littérature sur le Business Model s’est structurée permettant aujourd’hui une théorisation du concept, la communication financière des entreprises s’est également structurée, notamment sur son aspect normatif. Ainsi, cette dernière a pour objet de garantir la transparence, la pertinence, la qualité et la fiabilité de l’information financière. L’objectif de cet article est de déterminer si l’information financière divulguée au sein du document de référence permet de rendre compte du Business Model d’une organisation. Notre recherche s’intéresse plus particulièrement au secteur bancaire, car la crise financière de 2008 a démontré que le Business Model des banques peut impliquer de nombreux risques pouvant conduire à la faillite de l'organisation. Ainsi, si on se place du côté des actionnaires ou des investisseurs, le document de référence doit théoriquement permettre de rendre compte du Business Model afin de déterminer le niveau de risque engendré par ce dernier. Le concept de Business Model permet notamment de préciser la formation et l’origine des flux financiers. Dans ce contexte, le Business Model présente un réel intérêt afin de comprendre le processus de création de valeur ainsi que son appropriation. Notre recherche fait appel au modèle de Lecocq et al. (2010) soit le modèle RCOV. La conception du Business Model sous la forme de composantes permet une opérationnalisation plus simple de ce dernier. Les résultats indiquent que les composantes du Business Model sont présentes à des niveaux divers suivant la banque considérée.