Ce papier tente d'étudier les rôles d’un client, autre que consommateur, dans une activité coopétitive entre entreprises individuelles. Notre posture est constructiviste avec une approche méthodologique mixte quali-quanti. Nous adoptons un raisonnement inductif. Les données primaires ont été collectées à partir d'un questionnaire de 22 questions administré en face à face à 335 clients au lieu de stationnement de l’activité. L'analyse qualitative comparée version multi-variée (mvQCA) est mobilisée pour modéliser les rôles du client dans cette activité coopétitive. Nos résultats indiquent que le client joue les rôles de facilitateur, de communicateur ou bien de médiateur. Les implications managériales sont la prise en compte de ces trois rôles actifs joués par le client, autre que le rôle de consommateur, pour définir des stratégies marketing.
Ce papier a pour objectif de détecter les facteurs de la résilience dans la phase de maturation de l’IE. En effet, les barrières à l’entrepreneuriat, entre autres, le manque de financement, la rigidité institutionnelle et les difficultés d’obtention de marché, n’empêche pas la création des entreprises. Nous nous interrogeons, la résilience ne serait-elle pas antérieure au passage à l’acte de création d’entreprise ? C’est-à-dire dans la phase de maturation de l’IE des aspirants entrepreneurs ? Nous adoptons une méthodologie quantitative suivant une logique hypothético-déductive et mobilisant la théorie TPB d’Ajzen. Les données sont primaires, issues de l’administration d’un questionnaire en auto-administration, auprès de 440 étudiants de grandes écoles de Gestion de licence et de master au Gabon. La modélisation par des équations structurelles nous donne les résultats suivant : l’IE est relativement stable pendant la formation mais ses déterminants baissent d’intensité entrainant une dynamique de la résilience qui se renforce. Les aspirants entrepreneurs résilients entrevoient passer à l’acte dans le futur malgré cette baisse d’intensité des déterminants de l’IE.
La crise de la covid-19 a bouleversé la relation de proximité habituelle B to C, désormais distante pour se protéger. Les pratiques de la distanciation physique, du lavage des mains, du port du masque et de l'utilisation des TIC, permettent de revisiter cette relation. L’objectif de ce papier est de montrer qu’il existe des antagonismes, induits par les pratiques, du port du masque et de l’utilisation des TIC entre les proximités physique et virtuelle et les autres proximités. Notre méthodologie est quantitative basée sur des données de 160 clients interrogées aléatoirement par un questionnaire à Libreville et Owendo au Gabon. La modélisation par régression binaire Logit, nous a permis d’obtenir les résultats suivants : quelle que soit la pratique utilisée, il y a une opposition entre les proximités physique et virtuelle, et la proximité sociale. En outre, la pratique du port du masque oppose la proximité physique aux proximités, psychologique, virtuelle et émotionnelle tandis que la pratique des TIC, les concilie. Nous obtenons un résultat par sérendipité indiquant que le port du masque, oppose la proximité physique en B to C à la proximité physique en C to C.
