Cet article propose une revue systématique de la littérature autour du rôle de la blockchain dans la mise en place de chaînes d’approvisionnement agroalimentaires plus durables. Pour ce faire, nous avons interrogé plusieurs bases de données académiques (Scopus, Web of science, ABI Inform, Google Scholar) ainsi que celles répertoriant des documents issus de la littérature grise (Agricola, CAB Astracts, shl.hal.science, theses.fr). Les résultats obtenus montrent un certain consensus dans la recherche sur le fait que la blockchain pourrait accélérer la transition vers des chaînes d’approvisionnement agroalimentaires plus transparentes et traçables, tout en permettant aux acteurs de la chaîne de produire des aliments de haute qualité avec un faible impact social et environnemental. D’un autre côté, l’adoption et la mise en œuvre d’une telle technologie présentent plusieurs défis associés notamment à sa complexité, son coût élevé, l’absence de réglementation ou la sécurité des données. Ainsi, des recherches futures permettant de répondre à ces défis sont nécessaires pour favoriser la diffusion et l’adoption de la technologie.
L'objet de cette investigation est d'explorer les potentialités de la technologie blockchain en tant que remède aux lacunes conventionnelles de la gouvernance d'entreprise, en s'appuyant sur les fondements théoriques de l'agence et des coûts de transactions. La démarche méthodologique privilégiée repose sur une analyse approfondie, caractérisée par une évaluation critique des avantages et des risques intrinsèques à l'intégration de la technologie blockchain dans ce contexte spécifique. Les conclusions tirées de cette étude mettent en exergue des perspectives prometteuses liées à l'adoption de la blockchain, tout en mettant en relief les enjeux potentiels inhérents à des aspects tels que la sécurité, la complexité technique, et les ramifications financières concomitantes à sa mise en œuvre dans le domaine complexe de la gouvernance d'entreprise.
