Face à la dynamique de l’environnement concurrentiel, les PME sont de plus en plus conscientes de l’importance de se distinguer par leur capacité d’innovation. Ceci constitue un véritable défi pour les PME sous-traitantes. De par les cahiers des charges strictes, les sous-traitants doivent adhérer aux connaissances des donneurs d’ordre, d’où le « knowledge stickiness”. Leur capacité d’innovation se voit alors très limitée. Malgré l’importance de ce sujet, rares sont les recherches qui ont tenté de s’y intéresser. Ceci nous a donc conduits à formuler la question suivante : au sein des PME, comment les microfondations, contribuent telles à se détacher du “knowledge stickiness” et stimuler l’innovation ? En se basant sur la littérature analysant le “knowledge stickiness”et les microfondations, une étude qualitative de quatre PME sous-traitantes québécoises et françaises opérant dans le secteur aérospatial a été réalisée. L’analyse des entrevues et des sources secondaires apporte des enseignements sur les dimensions individuelles, structurelles et processuelles à considérer pour repenser l’innovation dans ce contexte particulier.
