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Capdevila Ignasi

La créativité a une forte composante sociale. La capture de la créativité collective distribuée joue un important rôle dans les processus innovants des organisations. Dans les dernières années, de nombreux espaces ouverts d’innovation ont été créés sous différentes dénominations : fab labs, hackerspaces, makerspaces, coworking spaces, living labs, etc. Tous ces espaces se basent sur l’ouverture, la collaboration et le partage de connaissances. Cependant, ils diffèrent dans certains aspects au niveau de leur approche entrepreneuriale. Cet article propose une classification des différents espaces en fonction 1) de leur focus sur des activités d’exploration de nouvelles idées ou sur des activités d’exploitation d’innovations avec un but commercial, et 2) du mode de gouvernance de l’espace, soit-il « top-town » ou « bottom up ». L’article étudie les implications au niveau de la complémentarité des différents types d’espaces et le développement de la capacité créative des utilisateurs et des organisations qui en profitent.

Capdevila Ignasi

The innovative capacity of cities does not exclusively depend on the innovation processes managed by local firms. This paper considers a multi-level perspective to analyze the crucial role of individuals and communities outside firms in the dynamics of innovation in cities. Through a qualitative study of the communities emerging in coworking spaces in Barcelona, we disentangle the different dynamics of innovation involving community insiders and local actors (firms, citizens and governmental bodies). We argue that coworking spaces act as intermediaries between creative individuals (“the underground”) and innovative firms (“the upperground”), contributing to the interaction between colocated actors through the articulation of places, spaces, projects and events. The results lead to suggestions for policies to contribute to the emergence and development of innovation in cities by fostering innovative processes outside firms.

Capdevila Ignasi

Le modèle du buzz et pipelines (Maskell et al., 2006 ; Bathelt et al., 2004) affirme que les organisations ont besoin à la fois de participer au buzz local et créer des pipelines globaux avec des acteurs externes pour accroître leur capacité d'innovation. À différence du buzz, où la co-localisation est suffisante pour profiter des connaissances partagées, les pipelines nécessitent d’un investissement élevé pour leur construction et entretien. Cet article complète ce modèle en mettant l'accent sur le rôle joué par les communautés de connaissance qui facilitent à la fois les dynamiques de connaissance au niveau local et global. Le modèle proposé est empiriquement illustré par une étude de trois cas sur différentes communautés de connaissance à Barcelone (fabbers, coworkers et makers).