Depuis quelques années, une nouvelle fonction s’est développée au sein des villes en vue de repenser la relation avec les commerçants : celle de manager de centre-ville. Alors qu’elle a fait l’objet de peu de travaux, le but de cette communication est de caractériser cette fonction qui se déploie sur les territoires. Pour cela, nous avons réalisé des études de cas auprès d’une trentaine de villes françaises. L’analyse fait ressortir que le management de centre-ville s’inscrit dans quatre types distincts de logiques d’action qui sont 1) le développement urbain ; 2) la création d’un guichet commercial unique ; 3) la promotion des commerçants ; 4) la création d’une communauté. La contribution de la recherche est d’introduire une typologie synthétique permettant de caractériser l’action collective initiée par ces acteurs. Sur le plan managérial, elle constitue un outil intéressant afin d’aider les villes qui veulent se doter de telles fonctions à la configurer ou bien pour les villes qui en disposent déjà à la faire évoluer.
This essay explores the contemporary rise of the ‘indicatocracy’, a new type of organization which has become pervasive in professional organizational fields such as business schools, universities, or hospitals. As a neologism combining the concepts of ‘bureaucracy’ and ‘indicators’, we define ‘indicatocracy’ as a specific organizational arrangement that operates at the level of an organizational field, spanning multiple professional organizations, through the disciplinary power of indicators. Building on the literature on business school transformations over the last decades, we develop propositions on the emergence and impacts of indicatocracies. We reveal their main disciplinary effects and show how they transform professional organizations by reshaping internal and external power structures, work and professional identities through increased managerial control and field-level mechanisms. The conclusion of this essay proposes a research agenda to stimulate future research on indicatocracies.
