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Indjendje ndala Pierre daniel

Ce papier tente d'étudier le rôle et l'impact d'un intermédiaire non institutionnel dans une coopétition entre TPE du secteur de transport suburbain appelé clandos. Le rôle d’un intermédiaire, souvent institutionnel, l’Etat, s’avère déterminant pour créer et maintenir la confiance, stabilisatrice de la relation coopétitive (Albert-Cromarias et Labarre, 2016). Qu’en est-il si l’intermédiaire est non institutionnel ? Nous avons mobilisé la littérature sur la coopétition, la théorie de la justice, de l'équité et le test d'hypothèses du Khi-2. Les résultats indiquent que la coopétition régulée par un intermédiaire non institutionnel est dissymétrique au profit de la concurrence. Elle porte sur la position de stationnement, les prix des trajets et le confort et la sécurité des clients. Elle améliore les recettes des clandos. L'intermédiaire est facilitateur, coordinateur et contrôleur. Il impacte positivement les recettes des clandos. Il doit sa légitimité à son sens de la justice et de l'équité et, à son empathie.

Indjendje ndala Pierre daniel

La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude exploratoire sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les EMF. Pour ce faire, un échantillon de 168 micro-entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé l’analyse qualitative comparée dans sa variante (csQCA) pour la modélisation. Les résultats obtenus sont deux modèles QCA de financement et d'exclusion au financement. Ils se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% (groupe A) et exclues du financement 87% (groupe B). Le groupe A se subdivisent en 3 sous-groupes avec chacun ses conditions de financement. Le groupe B se subdivisent en 4 sous-groupes avec chacun ses conditions d'exclusion au financement. Les TPE sont financées si elles destinent essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et : soit, elles ne sont paradoxalement pas à proximité géographique du siège de l’EMF; soit, elles ne sont paradoxalement pas expérimentées à l’emprunt et empruntent des montants très élevés ne respectant pas les principes de la microfinance; soit, elles sont expérimentées et empruntent de petits montants en accord avec les principes de la microfinance. Les TPE sont exclues du financement par les EMF si: elles ne sont pas à proximité géographique du siège de l’EMF ou qu’elles ne destinent pas les sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'elles soient paradoxalement expérimentées à l’emprunt ou encore il suffit qu'elles veuillent emprunter des montants très élevés. Nous obtenons qu'une grande majorité des TPE est exclue du financement par les EMF. Nous pouvons donc conclure que le financement des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une réalité.