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Communications par thème

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise dans les très petites entreprises sénégalaises : Quelles perceptions en ont les propriétaires-dirigeants ?

Le présent article cherche à comprendre comment les propritétaires-dirigeants des très petites entreprises (TPE) comprennent le concept de « Responsabilité sociétéale de l’entreprise » (RSE) et la perception qu’ils en ont. Nous nous positionnons sur l’opinion du propriétaire-dirigeant et tentons de montrer que la façon de percevoir la RSE peut revêtir des avis différents du fait de la confusion entretenue par les informations reçues de différents acteurs (chercheurs, praticiens, société civile) sur ce qu’est la RSE.
Nous avons adopté une perspective cognitive en mettant en lumière les variables explicatives des perceptions de la RSE par les propriétaires - dirigeants des TPE étudiées. Nous nous sommes inspirés des travaux de Bazu et Pallasso (2008) et ceux de Cramer et al. (2006) pour qui le concept de « sense-making » appliqué à la RSE rend possible l’explication des particularités que l’on retrouve chez les propriétaires - dirigeants de TPE.
Nos résultats ont permis de dire que malgré les contradictions théoriques qu’impliquent le concept « RSE », les propriétaires-dirigeants de TPE sont à la marge, mais conscients de toutes les discussions soulevées autour du concept. De manière pragmatique, ils forment et développent leurs propres modèles cognitifs, souvent indépendamment de la recherche académique. Cette étude souligne également une certaine déconnexion entre les universitaires et les praticiens de la RSE. L’étude a également confirmé l’importance, dans les TPE, des dimensions sociales et culturelles où les logiques non économiques sont considérées comme garantes d’une juste relation avec les différents acteurs. Ce qui inscrit la TPE dans des logiques durables et étaye l’opinion de la littérature scientifique selon laquelle il existe un lien étroit entre la RSE et la durabilité de l’entreprise.

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
LES FORMES D’IMPLICATIONS DES 5 PREMIERS ‘‘WHAT’’ DU CADRE DE PILOTAGE DE LA PERFORMANCE DE FERREIRA ET OTLEY (2009): L’EXEMPLE D’UNE ORGANISATION PUBLIQUE

La littérature sur les systèmes de pilotage de la performance se concentre principalement à concevoir des mesures aussi adéquates que possible avec les buts ultimes des organisations. Le recours à ces systèmes, impose des contextualités, car ceux-ci agissent sur les acteurs chargés de leur mise en œuvre. L’une des contextualités, consiste à scruter les impacts psychologiques que ceux-ci sont susceptibles de générer. En ayant pour mobile, le fonctionnement d’une démarche qualité dans une organisation publique, cet article évalue partiellement le cadre de pilotage de la performance définie par Ferreira et Otley (2009). A l’aide de la théorie des objectifs, il analyse ces effets sur quatre formes d’implications des agents. Une enquête a permis de collecter les avis de 237 agents dans l’unique hôpital public de dernier recours, fonctionnant avec une démarche qualité à Abidjan en Côte d’Ivoire. Les données ont été analysées en ayant recours à une équation structurelle avec covariance.
Les résultats obtenus indiquent que la structure et l’organisation n’ont aucune influence sur le système de pilotage et seraient remplacés par celui du management par la qualité. De plus, ce système de pilotage tel qu’il fonctionne n’est pas impliquant pour les agents. Toutefois, ceux-ci développent des formes d’implications dont la plus saillante est affective. Au plan managérial, la révision du système de performance (la démarche qualité) devra davantage tenir compte des agents et en plus du contrat institutionnel, leur proposer un contrat psychologique de type relationnel entre agents, avec l’organisation et avec les clients.

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
Financement des TPE par les établissements de microfinance: Mythe ou réalité.

La difficulté de financement des PME et TPE est reconnue mondialement notamment dans les économies des pays en développement. Ce papier a pour objectif d’effectuer une étude exploratoire sur l'effectivité du financement ou de l'exclusion au financement des TPE par les EMF. Pour ce faire, un échantillon de 168 micro-entrepreneurs, clients d’un EMF, a été exploité pour modéliser les conditions qui expliquent ou non ce financement. Nous avons mobilisé l’analyse qualitative comparée dans sa variante (csQCA) pour la modélisation. Les résultats obtenus sont deux modèles QCA de financement et d'exclusion au financement. Ils se sont déclinés en une typologie des TPE financées 13% (groupe A) et exclues du financement 87% (groupe B). Le groupe A se subdivisent en 3 sous-groupes avec chacun ses conditions de financement. Le groupe B se subdivisent en 4 sous-groupes avec chacun ses conditions d'exclusion au financement. Les TPE sont financées si elles destinent essentiellement les sommes empruntées à l’investissement et : soit, elles ne sont paradoxalement pas à proximité géographique du siège de l’EMF; soit, elles ne sont paradoxalement pas expérimentées à l’emprunt et empruntent des montants très élevés ne respectant pas les principes de la microfinance; soit, elles sont expérimentées et empruntent de petits montants en accord avec les principes de la microfinance. Les TPE sont exclues du financement par les EMF si: elles ne sont pas à proximité géographique du siège de l’EMF ou qu’elles ne destinent pas les sommes empruntées à l’investissement ou il suffit qu'elles soient paradoxalement expérimentées à l’emprunt ou encore il suffit qu'elles veuillent emprunter des montants très élevés. Nous obtenons qu'une grande majorité des TPE est exclue du financement par les EMF. Nous pouvons donc conclure que le financement des TPE par les EMF est plus un mythe qu’une réalité.

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
Stratégies d’internationalisation des PME africaines : universalité ou contingence ?

Le développement économique du continent africain passe nécessairement par la croissance de ses entreprises. La disparition des barrières à l’entrée de certains marchés suscite la mise en œuvre des stratégies offensives et parmi lesquelles la stratégie d’internationalisation. L’objectif poursuivi à travers cet article est de montrer que les entreprises africaines disposent des atouts pour la conquête du marché mondial malgré l’insuffisance des moyens financiers dont elles souffrent. L’étude porte sur un échantillon de 53 PME exerçant des activités en Afrique. Les principaux résultats montrent que le capital social et la vision du dirigeant influencent significativement la stratégie d’internationalisation.

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
Orientation entrepreneuriale et vision stratégique du dirigeant Le rôle médiateur du capital social dans un contexte d’hyper croissance

Depuis quelques années, les recherches sur les PME à forte croissance se multiplient et attirent de plus en plus les chercheurs. De ce fait, des études récentes se sont intéressées aux caractéristiques et aux profils des dirigeants de PME et ont démontré l’impact de l’orientation entrepreneuriale sur la capacité d’identification d’opportunités de croissance et sur l’hyper croissance de ces entreprises. Toutefois, à notre connaissance, peu de recherches menées sur les PME à forte croissance ont fait le lien entre le capital social du dirigeant et sa vision stratégique dans les PME en hyper croissance. Nous adoptons une étude comparative qualitative basée sur sept études de cas de PME Tunisiennes en SSII à forte croissance, qualifiées de gazelles, afin d’apporter des nouveaux éclairages sur le rôle du capital social du dirigeant et son impact sur sa vision stratégique dans un contexte d’hyper croissance. Les résultats de notre étude montrent une situation paradoxale caractérisée par une conjoncture défavorable et un sur-optimisme des dirigeants de PME Tunisiennes sélectionnées. Malgré un environnement économique incertain et une crise sociale et politique, l’étude empirique a permis de comprendre comment les dirigeants des PME Tunisiennes ont réussi à saisir voire créer des nouvelles opportunités entrepreneuriales sur le marché local et/ou international. Leur capacité à rebondir malgré la présence de barrières à l’investissement, de faire face aux lourdeurs administratives et leur agilité ont témoigné du rôle crucial joué par leur capital social sur la proactivité stratégique et le maintien de l’hyper croissance de leurs entreprises. Cet article soulève également le dilemme : autonomie de décision / partage du pouvoir. Notre étude rejoint les travaux précédents et identifie des profils de dirigeants CAP (Croissance/Autonomie/Pérennité) et PIC (Pérennité/Indépendance/ Croissance). Nos contributions ouvrent les voies de recherche sur le transfert du capital social entre l’équipe dirigeante des PME et incitent les recherches futures à étudier dans quelle mesure la gouvernance impacte la trajectoire des PME en hyper croissance.

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIERE, ET FINANCEMENT DES ORGANISATIONS SANS BUT LUCRATIF (OSBL) EN AFRIQUE : LE CAS DU GBU CAMEROUNAIS

L’objectif de cet article est de démontrer que la collecte et la diffusion d’une information comptable et financière (ICF) de bonne qualité, a un impact plus important sur les fonds collectés, que la mobilisation pour la collecte de fonds dans les mouvements nationaux (MN) des groupes bibliques universitaires de l’Afrique francophone (GBUAF).
Les investigations et l’analyse de contenu des rapports dans le Groupe camerounais ont mis en exergue deux points saillants.
Dans les MN, aucun principe rigoureux de comptabilité, encore moins d’exigence de rapports financiers intermédiaires n’est mis en place.
Cependant, selon cette étude, lorsque le nombre de fiches d’ICF collectées s’accroit de 1, le montant de l’accroissement des fonds versés s’accroit de 2,2.
Mots clès : Information comptable et financière (ICF) – Collecte de l’ICF - Collecte de fonds – Mouvements Nationaux (MN) – Groupe biblique universitaire (GBU).

Thème : ST-AIMS 11 : Management en Afrique
A la recherche des spécificités du management en Afrique : des effets possibles de l’e-RH sur les pratiques de recrutement ?

Le présent article vise à identifier en quoi l’utilisation d’internet dans leurs fonctions GRH influence les pratiques de mobilité interne et de recrutement externe des entreprises camerounaises. Dans le cadre de cette recherche, nous avons opté pour une démarche hypothético-déductive. A cet effet, quatre hypothèses ont été formulées. Les résultats de notre étude ont confirmé l’impact de l’e-RH sur les pratiques de recrutement des entreprises camerounaises.