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Sahut Jean-michel, Medhi Mili, Ben tekayac Sana, Teulon Frédéric

Cet article explore les liens mutuels entre la responsabilité sociale des entreprises (RSE), la gouvernance d'entreprise (GE), et de la performance financière de l'entreprise (PF). Nous analysons dans mesure les structures de gouvernance d'une entreprise peuvent influer sur ses pratiques en matière de RSE et avoir un impact sur ses performances financières. Pour prendre en compte les interactions mutuelles entre ces variables, nous proposons un modèle global, fondé sur l’approche « partial least squares path modelling » (PLS-PM), en utilisant un échantillon de 486 grandes entreprises américaines et européennes pour la période 2002-2011. Nos résultats mettent en évidence un impact positif de la gouvernance d'entreprise et des variables financières sur la RSE. Le principal déterminant de la RSE est la gouvernance des firmes dans le cadre de leurs contraintes financières (majoritairement l’effet de levier) L'effet de levier leur permet d'obtenir plus de ressources financières et affecte positivement leurs pratiques en matière de RSE. Cela confirme également l'hypothèse qui stipule que l'effet attendu des pratiques de RSE est une diminution de la perception du risque par les investisseurs et l'amélioration de la performance financière de l'entreprise, ce qui conduit les banques à appliquer de meilleures conditions de prêt à ces entreprises. L'adoption des principes de RSE augmente principalement la performance comptable de l'entreprise et, secondairement, sa performance boursière. Cependant, dans notre modèle, nous avons un double effet. Nous identifions le lien direct entre la gouvernance et la performance financière d’une part et un lien indirect entre ces deux variables médiatisé par la RSE d’autre part. Cette deuxième relation, qui n’est pas explorée dans la littérature, renforce l'impact de la bonne gouvernance sur la performance financière.

Braune Eric, Sahut Jean-michel

In the industry of venture capital, the majority of investments in startups are realized in the form of syndication by venture capitalists (VCs), which diversify thus their risk and maximize their profits. Corporations also invest in startups with VCs, but often for different reasons. They rather seek to acquire information on the marketable innovations or new technologies. Their growing weight (17% of total investment in venture capital in 2015, against 8% in 2010) puts the question of the determinants of their investments. So, we investigate how their relations with VCs and their relationships in syndication networks influence their decisions of investment. Using data of corporate venture capital (CVC) investments by US corporations between 2001 and 2013, we analyze their expenditure of CVC following their position in syndication networks, and their financial resources. The GMM models used show that the annual amount of CVC expenditures of these companies depends on the number of their relations of co-financing and their cash-flows of the previous year, and also their preceding investments. On the other hand, their previous centrality in the networks of syndication is not significant, contrary to the social network theory, which stipulates that prior central positions in syndication networks significantly explain future network positions of corporate venture capitalists.