Auteurs
Christelle Mallet
Anne Rousseau
Philippe Valoggia
Résumé
Bien qu’il soit admis par tous l’existence d’une corrélation entre les investissements IT et la performance globale des entreprises, il demeure, en l’état actuel de nos connaissances, difficile de clairement identifier leur contribution à la création de valeur. Cette communication est l’occasion de présenter un modèle d’évaluation de la contribution des investissements IT à la création de valeur organisationnelle. Le modèle proposé se veut multidimensionnel et est basé sur les approches d’évaluation de la qualité (en particulier sur le modèle de l’EFQM). Il a fait l’objet d’une expérimentation sociale dans le cadre d’une société de services courant 2005. L’exposé de ce cas vise à démontrer tant l’acuité de la question posée que l’opérationnalisation du modèle proposé.
Auteur
Hamid Nach
Résumé
Au-delà de la mobilisation systématique de la théorie des coûts de transaction ou de la théorie des ressources dans l’étude de l’impartition des technologies de l’information, on peut penser, comme le fait la présente étude, que le phénomène est beaucoup plus intégré pour qu’il soit étudié sous un seul angle. L’étude des risques d’impartition des technologies de l’information requiert la mobilisation simultanée de plusieurs référentiels théoriques. L’objectif de la présente recherche est de représenter graphiquement, sous forme d’une carte cognitive, les facteurs de risque d’impartition des TI relevant des quatre corpus théoriques - la théorie des coûts de transaction, la théorie d’agence, l’approche des ressources et l’approche relationnelle - et de l’analyser à l’aide du logiciel Decision Explorer©. L’analyse des résultats permet la mise en relief de l’importance relative des concepts représentés ainsi que les principaux flux qui traversent les risques d’impartition. Le réseau d’explications et de conséquences est mis en évidence et les liens de réciprocité, contenus dans la carte, sont également identifiés et discutés.
Auteurs
Vera IVANAJ
Yvette MASSON FRANZIL
Abstract
The research work presents the determinants to the decision of logistic outsourcing in light of the transaction cost economics theory (T.C.E.). The decision is first explained thanks to the direct influence of three features of transaction: assets specificity, uncertainty and frequency. The decision is then explained thanks to the indirect influence of three contextual variables: size, level of expertise and degree of structure of the logistic function.
Auteurs
Valentina Carbone
Corinne Meunier
Résumé
L’adoption de la démarche Supply Chain Management, centrée sur la logistique, apparaît comme un outil de performance pour la firme, puisque son ambition affichée est de répondre au triple objectif d’amélioration des niveaux de service, de réduction des coûts et de création de valeur, en gérant les relations, tant en amont qu'en aval, avec les fournisseurs et les clients.
Pour les entreprises, la valeur correspond au bénéfice estimé en fonction du risque, et son évaluation repose sur la compréhension et l’interprétation des perceptions et des attentes des clients. Créer de la valeur nécessite l’identification des activités et des processus qui la structurent afin d’y consacrer les ressources, voire d’accroître la capacité des ressources sur ces activités ou processus. L’intérêt des travaux sur le SCM, et notamment les approches inter-organisationnelles, est de situer l’entreprise dans un environnement complexifié du fait de la multiplication et de la diversification des formes de relations entre les firmes. Dès lors, la création de valeur dépend également de l’optimisation des interactions avec les autres acteurs impliqués dans le processus de production, et non plus des seules décisions stratégiques d’une firme isolée. Aussi, le besoin d’informations ne concerne plus uniquement les clients et leurs attentes, mais de plus en plus l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la chaîne et leurs stratégies, de façon à maîtriser au mieux l’incertitude et le risque lié.
Si le concept de réseau émane pour sa part de préoccupations différentes en économie, il permet néanmoins d’éclairer également la diversité des relations entre des firmes participant au même processus productif. C’est notamment la mise en évidence d’ambitions stratégiques non exclusivement optimisatrices du réseau qui nous semblent intéressantes pour compléter les approches SCM. Au-delà des réflexions sur l’allocation des ressources, la reconnaissance des objectifs de création de ressources recherchés au travers du réseau ouvre de nouvelles perspectives pour le SCM.
Elle implique toutefois de renouveler l’analyse de la valeur qui sous-tend les approches SCM.
En effet, la dimension relative de la valeur qui sous-tend ces analyses, valeur définie notamment par rapport aux attentes des clients, renvoie en effet à des débats anciens en économie, qui conditionnent les représentations et les analyses de la production, de ses modalités et de ses objectifs, ainsi que le rôle central ou non joué par le marché.
Mots clefs : supply chain, Supply Chain Management (SCM), réseau, valeur, ressources
Auteurs
Anne Gratacap
Sophie Gaultier-Gaillard
Résumé
L’évolution du management des entreprises est à l’origine de l’accroissement de la thématique de gestion des risques en sciences de gestion (marketing, finances, gestion des ressources humaines,…). En management stratégique, des structures organisationnelles de plus en plus intégrées (réseaux), ainsi que des pratiques managériales (gestion transversale et par processus), suscitent des situations particulièrement intéressantes à étudier pour notre communauté scientifique.
L’impératif de performance orientée client ne peut aujourd’hui se réaliser au sein de ce type d’organisations que si les entreprises sont dotées d’indicateurs de performance – versus indicateurs de vulnérabilité – susceptibles d’estimer clairement le degré de fiabilité de la chaîne de valeurs. Le processus de création de valeur devenant de plus en plus de nature « intersticielle », une gestion globale des risques intégrée au management stratégique des entreprises semble s’imposer. Elle implique une identification et une mesure globale du risque tout au long de la chaîne de valeurs afin d’assurer la pérennité de(s) l’avantage(s) concurrentiel(s) des entreprises partenaires.