AIMS

Index des auteurs > Perrin Alexandre

Perrin Alexandre

Auteur

Alexandre Perrin

Résumé

Comment l’entreprise peut-elle convaincre son personnel de l’intérêt d’échanger son savoir et de réutiliser ses bonnes pratiques ? Ces dernières sont aujourd’hui présentes dans les organisations engagées dans une politique d’amélioration de la qualité ou de gestion de ses connaissances. Concept quelque peu fourre-tout, « la bonne pratique » se retrouve sous une forme ou une autre dans la plupart les services qui composent une entreprise (les Ressources Humaines, les Ventes, le Marketing, etc.). Peu de travaux ont tenté de définir ce concept et d’en réduire son équivocité. De nombreuses questions méritent pourtant d’être soulevées : en quoi une pratique peut-elle être « bonne » voire « meilleure » pour une organisation ? Qui décide de sa pertinence ou de sa qualité ? Qui incite à sa réutilisation ? L’application de ces pratiques représente pourtant des enjeux majeurs pour les organisations qui souhaitent améliorer leur performance de manière organique. La mise en place croissante de structures dédiées à faciliter leurs réutilisations en est l’illustration.
Cette communication répond donc à un double objectif : réaliser une revue de la littérature du concept de « bonne pratique » dans le contexte des stratégies de transfert des connaissances et illustrer celles-ci par l’image du jeu de domino. Nous appuyons notre réflexion sur une étude de cas réalisée dans une entreprise multinationale engagée dans une politique de transfert de ses bonnes pratiques industrielles et commerciales. Notre étude consiste à observer les transferts des bonnes pratiques sur une base de données accessible sur Lotus Notes et à réaliser des entretiens semi directifs avec des personnes impliquées dans ce processus pour en comprendre les mécanismes. En complément aux travaux empiriques quantitatifs que l’on trouve dans le champ du management stratégique, notre recherche se base sur une analyse empirique qualitative du processus de transfert. Nous concluons notre travail sur la pertinence de l’image du domino développée au cours de notre réflexion.