Auteur
Marie-Laure Grillat
Résumé
Cet article examine les différents mécanismes de contrôle des filiales et coentreprises internationales déployés par les multinationales européennes en se penchant particulièrement sur les leviers de contrôle par la GRH et notamment celui de la mobilité internationale.
L’article se base sur une étude qualitative conduite à travers une trentaine d’entretiens semi directifs auprès de gestionnaires et experts en mobilité et en développement international, au sein de 14 multinationales européennes.
Les résultats de l’étude discutent du rôle de la mobilité internationale en tant que support à la mise en oeuvre des autres mécanismes de contrôle et évaluent l’influence de la présence d’un partenaire sur différents instruments de contrôle.
Les résultats de la recherche, convergent avec les résultats de Killing (1983), selon lesquels la détention de la majorité du capital serait un levier privilégié de contrôle. Les résultats confirment la proposition selon laquelle, les coentreprises seraient plus complexes à gérer que les filiales majoritaires ou détenues à 100%.
L’article conclu sur la proposition d’un modèle qui met en évidence les déterminants et la complémentarité système de contrôle par la GRH et par la mobilité internationale.
