Auteur
Lobna CHLAGOU
Résumé
Face à la vulnérabilité des PME dans le contexte de mondialisation, certains chercheurs leur suggèrent le recours aux stratégies d’alliances (Noël, 1990 ; Fernondez et Noël, 1993 ; Puthod, 1995 ; Torrès, 1998 ; etc.). Ces stratégies leur permettent de maîtriser les sources d’un avantage différentiel défendable. Dans le cadre de cette recherche, notre intérêt est porté aux PME Familiales (PMEF), dans la mesure où elles ont des caractéristiques qui leur sont propres, à savoir : la structure de propriété et le système de valeur. Etant donné ces caractéristiques, l’objectif de ce papier est d’étudier l’aptitude des PMEF à générer un
avantage différentiel à travers la stratégie d’alliance.
Nous avons définit le cadre théorique de notre recherche par une hypothèse délimitant le champ d’alliances susceptibles d’être choisies par les PMEF. A partir du travail d’exploration théorique nous avons identifié des propositions de recherche, relatives à l’influence de la structure de propriété et du système de valeur sur la stratégie d’alliance.
Au niveau empirique, notre démarche est de nature exploratoire parce qu’il n’y pas suffisamment de fondements théoriques étudiant les PMEF, comme objet de recherche, vis-àvis la problématique des stratégies d’alliances. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’une démarche abductive. Nous avons étudié un cas d’alliance entre une PMEF et un groupe multinational, notre objectif est double : s’interroger qu’en à la validité du cadre théorique définit ; et explorer empiriquement les propositions de recherche identifiées.
L’étude du cas nous permet de maintenir la validité du cadre théorique, néanmoins, cette validité présuppose d’être relativisée. En effet, les propositions de la recherche ne peuvent être valides que pour des entreprises familiales, dont les traits distinctifs se regroupent autour des trois pôles suivants : un engagement capitaliste du dirigeant ; une volonté d’un contrôle familial à travers les générations et une culture d’entreprise valorisant le facteur humain.
