Discourses in media reporting play a central role to legitimate and justify M&As, yet we know little of the role collective emotions play in discourses. This paper examines collective emotions in discourses in media reporting on a French-Finnish merger by applying the PANAS-X scale and critical discourse analysis. The main findings imply that M&As triggers positive and negative emotional laden discourses which stem not merely from focal actors, but also their extended network and the media. The media reporting contains more positive emotions due to the dominance voice of acquisition supporters. The emotional tone of the media itself depends on the triggers under discussion which is influenced by the dominant voices and the unfolding of the M&A event. Besides, we ascertain that various triggers can have different and opposite appraisal outcomes. This paper contributes both to the literature on M&A and the literature on emotions.
Dans cette recherche née d’une démarche empirique, nous établissons un parallèle entre les jeunes diplômés d’aujourd’hui et la jeunesse romantique du XIXème siècle. Pour cela, nous utilisons de nombreuses références littéraires qui nous permettent une lecture intéressante du phénomène que l’on constate : actuellement comme par le passé, un grand nombre de jeunes se désengagent de leurs fonctions professionnelles et sociales. Dès lors, le recours au champ littéraire permet de mieux comprendre certains concepts qui intéressent notre étude, à savoir l’illusion, le rêve et l’enchantement. En effet, notre travail rend compte d’une perte de sens au travail chez les jeunes. Mais notre enquête révèle que cette perte de sens est en réalité relative à un trop-plein de sens dans les organisations, qui ne permettent plus ni le rêve, ni l’illusion, ni l’enchantement, pourtant nécessaires à l’accomplissement des jeunes individus, lesquels se sentent alors inutiles et en contradiction avec les attentes qui pèsent sur eux. Ces résultats sont mis en lumière à travers une série de 35 entretiens individuels, qui font apparaître l’urgence pour les organisations d’un changement notoire de paradigme.
Comment des acteurs singuliers parviennent-ils à mettre en commun leurs expériences pour faire scandale ? En focalisant son attention sur l’accusé (i.e. l’organisation à l’origine de la transgression) et les relais de l’accusation (i.e. médias) pour comprendre la diffusion d’un scandale, la littérature a étrangement laissé dans l’ombre celui de l’accusateur, c’est-à-dire les organisations qui peuvent pourtant être à l’origine du scandale (e.g. ONG, associations de patients, …). A partir de la sociologie pragmatique complétée des théories narratives, cette recherche propose de prendre au sérieux ces organisations en examinant la façon dont elles contribuent à faire scandale. Celui-ci est représenté comme la scène d’un procès où vont venir s’affronter différents récits autour d’intrigues. Ces organisations sont présentées des catalyseurs d’intrigues suffisamment générales pour pouvoir capter l’attention cruciale du grand public et des médias pour diffuser le scandale.