Auteur
Anne BARTEL-RADIC
Résumé
Dans l’optique d’une approche de la stratégie par les ressources et les compétences, la compétence interculturelle est souvent considérée comme nécessaire à des interactions réussies dans un environnement international. La présente recherche s’interroge sur les éventuelles dimensions collectives et organisationnelles de la compétence interculturelle. Suivant une logique inductive, sept mini-cas exploratoires sont décrits, puis discutés à la lumière de plusieurs cadres théoriques, et notamment le modèle de la compétence organisationnelle de Kusunoki et al. (1998). Ce modèle multidimensionnel de la compétence organisationnelle se révèle comme particulièrement pertinent pour comprendre la compétence interculturelle dans les entreprises analysées, entre autres parce qu’il peut être rapproché d’autres théories comme l’apprentissage organisationnel en deux boucles (Argyris et Schön, 1978).
Auteur
Stéphanie HURT - WARSKI
Auteur
Bertrand VENARD
Résumé
Le propos de la communication est de mettre en évidence des segments distinctifs d’employés se trouvant devant des situations de changements. Notre question de recherche est donc savoir quels sont les différents groupes homogènes que nous pouvons isoler dans une situation de changement.
Notre analyse porte dans ce cadre sur le cas des mutations organisationnelles mises en oeuvre par les multinationales dans les entreprises locales. L’exemple choisi est celui des multinationales européennes en Hongrie à la fin des années 90. La situation analysée est celle du changement organisationnel par intégration dans des multinationales. Cet objet d’analyse est d’autant plus crucial que les entreprises qui souhaitent s’internationaliser dans certains pays, ont la possibilité d’opter pour une stratégie de croissance externe avec le rachat d’entreprises locales. L’intégration de ces entreprises locales devient alors un élément clef de la réussite de l’internationalisation de la firme. Cette intégration passe par la mise en oeuvre de changements organisationnels permettant d’incorporer la filiale dans le groupe international.
La question est alors de savoir s’il existe des groupes d’individus ayant des comportements relativement homogènes face aux changements, mis en oeuvre dans les filiales des multinationales.
