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Communications par thème

Thème : ST-AIMS 04 : Coworkers, makers, hackers : liberté, liminalité, liquidité des pratiques de travail collaboratif
Embracing Entrepreneurial Paradoxes in Liminality. The Case of the Collaborative Space Le Square

Although studies converge to describe tolerance for ambiguity as a strength for entrepreneurs, few, if any, portray ambiguity as contributing to a supportive context. Answering a call to recontextualize entrepreneurship, our research explores how a liminal space, as inherently characterized by ambiguity, is conducive to entrepreneurship. We conducted a 2-year case study in the open collaborative space “Le Square,” combining 52 days of observation, 43 semi-structured interviews, and over 500 pages of internal and external documents. We depict Le Square as having three major liminal characteristics - an unconventional community, an ephemeral physical embodiment, and a trust-based rudimentary structure, and present how each allows entrepreneurial paradoxes to be embraced. Our study therefore clarifies three main liminal features (social, physico-temporal, and cultural) fundamental to a context supportive of entrepreneurship and demonstrates how entrepreneurs can leverage these features to embrace entrepreneurial paradoxes.

Thème : ST-AIMS 04 : Coworkers, makers, hackers : liberté, liminalité, liquidité des pratiques de travail collaboratif
Liberated companies: Are they more socially responsible?

Liberated companies tend to enlarge the scope of their responsibilities and integrate stakeholders’ expectations, even more social ones as revealed by their distinctive managerial practices. While employees should be key recipients of liberated companies’ benefits, results coming from existing empirical studies do not rich a consensus about real and expected effects. Consequently, this study aims to determine effect(s) of managerial practices related to liberated companies on social performance mobilizing Corporate Social Performance literature. More precisely, the theoretical model of Clarkson (1995), grounded in stakeholder theory, provides a framework to link the managerial dimension of stakeholders to related outcomes. Research design is drawn on a quantitative quasi-experimental study that was conducted in a partially liberated industrial firm. 109 employees were interrogated. Results of regression analysis indicate that some distinctive managerial practices of liberated companies improve social performance and that liberated companies are more socially responsible than non-liberated ones. Discussion suggests that liberated companies are enabling organization regarding their distinctive bundles of managerial practices.

Thème : ST-AIMS 04 : Coworkers, makers, hackers : liberté, liminalité, liquidité des pratiques de travail collaboratif
Développer sa Culture Maker Ou Comment concevoir, proposer et animer diverses activités en lien avec la Culture Maker auprès de différents publics au sein d’une école de management ?

Les auteurs présentent dans cette communication un projet de recherche en cours. Au sein d’une école de management, ils développent depuis plusieurs années un programme pédagogique sur le thème de la culture maker en concevant, développant et animant plusieurs types d’activités auprès de publics différents. L’objet de cette communication est de rendre compte et de partager cette expérience en cours. Il s’agit ici d’exposer le concept de ce programme pédagogique, ses fondements, ses composantes ainsi que les différentes actions réalisées à ce jour et celles en préparation et à venir. Après avoir décrit le cadre théorique autour de la culture maker et la méthodologie empruntant aux études de cas mais aussi à la recherche-action et à l’observation participante, les auteurs dressent une typologie des activités qu’ils conçoivent et animent auprès des différents publics qu’ils caractérisent également. Le lieu qu’ils sont en train de mettre en place pour tenir ces activités et accueillir leur pratique réflexive est aussi présenté.

Thème : ST-AIMS 04 : Coworkers, makers, hackers : liberté, liminalité, liquidité des pratiques de travail collaboratif
Les makers, made in Africa. Une mise en perspective théorique et conceptuelle

Différents débats ont lieu avec du mouvement des Makers en Occident : rapport travail et plaisir, l’auto-apprentissage, le faire, les capacités, les libertés, l’espace de travail et collaboratif, …). Dans cette communication, nous proposons un effet miroir entre les discussions qui émergent sur le mouvement des Makers tels que définis dans la littérature (Anderson, 2012 ; Bazin, 2015 ; Hussenot, 2017) et sur le phénomène Makers, made in Africa, en contexte africain que nous avons identifié au contact de nos différents terrains. Par rapport aux makers, Les Makers, made in Africa présentent des spécificités. En effet, ils s’identifient par leur condition d’émergence (survie, précarité, chômage, charges sociales, …), leur pratique en termes de gestion budgétaire et de gestion de projet, leur environnement ouvert informel mais pouvant côtoyer le formel, à l’échelle de leur activité, la nature et la dimension de leur espace collaboratif évolutif « à ciel ouvert » (réseau relationnel de proximité – familial, amical, professionnel et ponctuel). Ils se distinguent d’autant par leur capacité d’adaptation par le bricolage et le détournement des usages de la technologie. Le détournement sous-entend l’appropriation des outils, leur adaptation ou leur capacité d’intégration pour de nouveaux usages dans le cadre de leurs activités. Notre objectif est de mettre en perspective sur le plan théorique et conceptuel, par rapport aux débats actuels sur les Makers, un phénomène observé dans un contexte africain, visible qui prend une ampleur avec les NTIC. Pour ce faire, nous avons mobilisé différents corpus – scientifiques et empiriques – secondaires qui complètent les résultats de nos analyses issus des différents échanges lors des journées d’études que nous avons organisées où se retrouvent théoriciens, chercheurs et praticiens. Notre démarche qualitative, adopte une démarche ethno-méthodologique qui vise à intégrer les parcours de vie des Makers, made in Africa.