Ce papier a pour objectif de montrer par des regards croisés entre managers publics, agents fonctionnaires et citoyens, l'impact de la violence symbolique exercée par les managers sur les agents par rapport à leur perception de la performance de la FP et a la satisfaction des citoyens. Nous tentons de répondre à la double question "quelle est l'influence de la violence symbolique dans la relation entre managers et agents de la FP? Qui est, du manager et de l'agent, le bouc émissaire? Nous avons adopté une démarche quantitative basée sur deux techniques de traitements, l'analyse en composantes principales (ACP) pour l'extraction des variables les plus pertinentes et les équations structurelles pour la modélisation, afin de tester les hypothèses retenues. Un questionnaire a été administré à 35 managers, 37 agents et 116 citoyens pour étudier l'influence de cette violence symbolique sur la performance perçue de la FP par les agents et par les managers d'une part, et sur la satisfaction des citoyen d'autre part. Les résultats font ressortir que la violence inhibe la performance de la FP perçue par les agents à cause des caractéres envieux et vengeur des managers, qui assujettissent, exercent un dictat sur les agents, s'ingérent politiquement aux décisions administratives et à cause des rapports conflictuels que les managers entretiennent avec les agents. Paradoxalement, cette violence impacte positivement la satisfaction des citoyens qui l'attribue aux agents qui véhiculent des valeurs de probité morale, de transparence, d'équité, d'impartialité et de qualité du service rendu. Enfin cette violence symbolique impacte positivement la performance de la FP perçue par les managers. Cela est dû à la collaboration avec les agents sociables et aux caractères des managers. Ces derniers prennent donc les agents pour des boucs émissaires dans cette collaboration atténuée par la poilitisation de la FP et les conflits agents-managers.