Auteurs
Katherine Gundolf
Annabelle Jaouen
Stéphanie Loup
Résumé
L’objectif de cette communication est d’étudier comment évolue le management des collectifs de très petites entreprises à vocation touristique. Dans le cadre de cette recherche, nous cherchons à déterminer comment sont coordonnés les collectifs, et si ces modes de coordination évoluent avec le temps. Pour apporter des éléments de réponse à cette question, notre recherche est basée sur quatre études de cas de collectifs de très petites entreprises. Les quatre collectifs étudiés ont pour objet le développement de l’activité touristique de villes ou villages du sud de la France, ainsi que la réduction de la saisonnalité. Au travers de l’étude menée, deux types de coordination sont apparus : une coordination dite endogène, par ajustement mutuel entre les membres de l’action collective, et une coordination dite exogène, par la centralisation des décisions au sein d’une institution coordinatrice. Toutefois, il apparaît que les modes de gestion de la complexité du collectif évoluent avec le temps. Ainsi, trois cas de figure sont possibles : l’institutionnalisation (une institution reprend la coordination afin d’apporter une dimension territoriale au projet) : la désinstitutionnalisation (création d’une identité collective, intégration des buts collectifs dans les buts individuels des firmes, qui s’émancipent peu à peu de l’autorité de l’institution), ou la stagnation (le mode de coordination reste identique).
