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Mbengue Ababacar

Auteur

Ababacar MBENGUE

Résumé

Cette recherche étudie le lien entre la structure concurrentielle et les stratégies des entreprises.Elle s’inscrit de ce fait dans le sillage des nombreux travaux de management stratégique consacrés à l’interaction concurrentielle (Porter, 1980, 1985; Bettis et Weeks, 1987). Mais, alors que les travaux antérieurs consacrés à cet important thème ont généralement porté exclusivement soit sur les aspects économiques, soit sur les aspects cognitifs, cette recherche a voulu intégrer ces deux dimensions. La structure concurrentielle est ainsi définie comme la combinaison d’une structure économique (« groupes stratégiques ») et d’une structure cognitive (« groupes concurrentiels cognitifs »). Les groupes stratégiques sont des groupes d’entreprises qui suivent des stratégies proches ou similaires. Quant aux groupes concurrentiels cognitifs, ils désignent des entreprises qui sont perçues par les acteurs comme étant en concurrence les unes avec les autres (Mbengue, 1992 ; 1995). Quant aux stratégies
des entreprises, elles sont conceptualisées en termes de « postures » et de « mouvements » (Mbengue, 1992). La posture stratégique représente la stratégie de l’entreprise à un moment donné ou, plus exactement, sur une période donnée. Quant aux mouvements stratégiques, ils sont révélés par les variations, dans le temps, de la posture stratégique. Sur la base de la distinction entre posture et mouvement stratégiques et de celle établie par Mintzberg & Waters (1985) entre stratégies intentionnelles et stratégies réalisées, il a été possible de conceptualiser les stratégies des entreprises en termes d’intentions de mouvements stratégiques, de réalisations de mouvements stratégiques et de postures stratégiques passées, actuelles (atteintes) et visées. Les résultats empiriques obtenu sur un échantillon issu du secteur français des parfums et cosmétiques montrent que les facettes économique et cognitive de la structure concurrentielle ont des impacts différents et complémentaires sur les décisions stratégiques des entreprises. L’article présente ensuite une discussion approfondie
de ces résultats ainsi que de leurs implications.

Chaabouni Jamil, El louadi Mohamed, Mbengue Ababacar, Noel Alain, Paturel Robert, Poulin Diane

COORDINATEUR
Jamil CHAABOUNI
Professeur
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Sfax – URGE
jamil.chaabouni@fsegs.rnu.tn
INTERVENANTS (par ordre alphabétique)
Mohamed EL LOUADI
Maître de Conférences
ISG de Tunis
41, Rue de la Liberté -- Cité Bouchoucha, 2000 Le Bardo, Tunisie
Mohamed.ellouadi@isg.rnu.tn
Ababacar MBENGUE
Professeur
Université de Reims, UFR des Sciences Économiques et de Gestion - Laboratoire E.U.R.O.P.
57 bis, rue Pierre Taittinger – 51096 REIMS Cedex
E-mail : mbengue@univ-reims.fr
Alain NOEL
Professeur Titulaire
HEC Montréal
alain.noel@hec.ca
Robert PATUREL
Professeur
Université de Toulon et du Var
robert.paturel@univ-tln.fr
Diane POULIN
Professeur
Directrice exécutive du centre de recherche Centor
Université Laval – Québec
diane.poulin@fsa.ulaval.ca
DEROULEMENT/THEMES
La préparation d'une thèse est un projet qui accapare souvent le doctorant l'amenant à repousser parfois la réflexion sur ‘la vie après la thèse' dans l'attente de l'achèvement de l'oeuvre de doctorat.
Si la thèse est en soi un projet mobilisateur dont la réalisation marque une étape importante dans la vie du futur enseignant, chercheur ou praticien, la recherche post-doctorale soulève la question de la motivation personnelle pour continuer sur la lancée. Est-ce que le virus de la recherche a frappé le nouveau porteur du titre qui le transmet à son entourage de jeunes étudiants et potentiels enseignants/chercheurs ? Ou est-ce la fin d'une étape ?
Si le jeune docteur choisit de continuer sur la voie de l'enseignant, de l'enseignant/chercheur ou de celle du chercheur, quel est l'environnement institutionnel qui s'offre à lui ou qui reste à conquérir pour pouvoir pratiquer la recherche post-doctorale, s'insérer dans des réseaux et trouver les financements nécessaires ?
Certes, la thèse ouvre la voie à une carrière dans l'enseignement supérieur ; néanmoins l'accès et l'évolution dans cette voie supposent des qualifications supplémentaires, des concours à passer et l'accommodation avec des critères de sélection. La carrière est aussi un projet à gérer concomitamment avec sa propre activité de recherche et celle des autres.
Quoique l'après thèse ne peut être vécu que d'une seule façon, c'est-à-dire d'une façon linéaire dans le temps, elle n'a pas à être vécue dans un seul espace. Vivre une expérience dans plusieurs pays soulève plusieurs questions : Est-ce que la thèse a une valeur intrinsèque ? Y a-t-il d'autres diplômes qui lui succèdent dans d'autres pays ?