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Communications par thème

Hors ST-AIMS Apprentissage Organisationnel Cadre conceptuel des pratiques managériales Changement Communauté : entre pratiques et connaissances Compétences / Apprentissage De quelques réseaux étranges en stratégie Dirigeants et consultants symbolique et conflit de rôles Dynamique environnementale, pratiques managériales et Entrepreneuriat Externalisation et sous-traitance Gestion stratégique des relations Gouvernance et management des risques Gouvernance et structure de propriétés : grands groupes et entreprises familiales Innovation et stratégie La perception des signaux stratégiques La stratégie collective La stratégie entre marché et hiérarchie Le développement des ressources et capacités Le middle management dans le déploiement de la stratégie Les approches néo-institutionnalistes en stratégie L’analyse institutionnaliste et conventionnaliste de la stratégie Management des fusions et acquisitions Management stratégique des connaissances & projets Middle management et action collective Modélisation du risque en stratégie Méthodologie de la recherche en management stratégique Nouveaux modèles d’affaires Organisation et Stratégie II Organisation et stratégie I Performance et défaillance Pilotage stratégique Relations interorganisationnelles A Relations interorganisationnelles B Responsabilité sociale Stratégie : développement et survie Stratégie concurrentielle Stratégie dans les industries de la santé - études de cas Stratégie de localisation Stratégie et distribution Stratégie et entrepreneuriat Stratégie et filière Stratégie et gouvernance Stratégie et intrapreneuriat Stratégie et performance I Stratégie et performance II Stratégie et propriétés intellectuelles Stratégie, ressources et capacités Stratégie, territoire et développement durable Stratégies et pouvoir de marché Tables Rondes Vous avez dit stratégie ?
Thème : Stratégie et performance I
Rapidité et performance Cas des entreprises industrielles familiales tunisiennes

Auteurs

Asma MASMOUDI

Jouhaina BEN BOUBAKER GHERIB

Résumé

Cette recherche étudie la rapidité de la prise de décision stratégique et son impact sur la performance des entreprises. Elle a pour objectifs de déterminer le degré de rapidité de la prise de décision stratégique, d’expliquer la différence entre les processus de décisions stratégiques (PDS) rapides et les PDS lents et de relier empiriquement la rapidité de la prise de décision stratégique à la performance.
Pour ce faire, deux modèles sont construits. Le premier modèle relie la rapidité de la prise de décision stratégique à ses déterminants (l’utilisation de l’information en temps réel, le nombre d’alternatives considérées simultanément, l’expérience des conseillers, la flexibilité du décideur et l’utilisation de l’intuition). Le second teste la nature de la relation entre la rapidité de la prise de décision stratégique et la performance.
L’analyse des données recueillies par entretien auprès de 38 entreprises familiales du secteur industriel tunisien permet de conclure que la rapidité peut être considérée comme un facteur de réussite puisque la rapidité de la prise de décision stratégique influe positivement sur la performance quel que soit l’origine de la décision. Elle permet également de conclure que l’utilisation de l’information en temps réel, la flexibilité et l’utilisation de l’intuition par le décideur augmentent la rapidité de la prise de décision.

Thème : Stratégie et performance I
Structure du Capital & Performance de l’entreprise : Le Rôle Modérateur des Différences Culturelles Nationales

Auteurs

Paul NGOBO

Alain CAPIEZ

Résumé

Le rôle de la structure du capital dans l’explication de la performance des entreprises fait l’objet de nombreuses recherches depuis près d'un demi-siècle. Le désaccord entre chercheurs s’observe à la fois sur le plan théorique et sur le plan empirique. Jensen (1986), par exemple, considère que les dirigeants peuvent être tentés d’engager des investissements destructeurs de valeur, en présence de Free Cash Flow. L’endettement devrait alors les inciter à s’engager dans des projets rentables pour pouvoir payer les charges d’intérêts qui en résultent ou éviter la faillite de l’entreprise. Un autre argument, tout à fait logique, considère que la dette peut réduire le pouvoir discrétionnaire des dirigeants sur les ressources de l’entreprise et par conséquent leur capacité à faire face aux pressions concurrentielles. Le niveau d'endettement pourrait ainsi affecter des projets nouveaux et risqués, tels que la R&D, souvent déterminants pour la survie à long terme de l’entreprise. Cette recherche essaie de concilier ces deux points de vue en analysant le rôle modérateur des différences culturelles nationales dans la relation entre l’endettement et la performance de l’entreprise. Pour cela, nous analysons analyse sur un échantillon de 15 120 entreprises (source = base COMPUSTAT GLOBAL), de 48 pays observés sur une période de 11 ans (1992-2002), soit 166.322 observations annuelles. Nous développons un modèle empirique multi-niveaux dans lequel nous considérons que chaque entreprise est emboîtée d'abord dans son secteur d’activité, puis dans son pays. Cette méthodologie nous permet de comprendre la part de variance expliquée par les différences interfirmes, intersectorielles, et inter-pays. Nos résultats montrent que la culture joue un rôle modérateur dans la relation entre l’endettement et la performance d’une entreprise mais la nature et l'importance de ce rôle dépendent surtout de la mesure de la performance utilisée.

Thème : Stratégie et performance II
Mettre en oeuvre ISO 14 001 : de la quête légitimité à l’émergence d’un « MYTHE RATIONNEL »

Auteur

Olivier BOIRAL

Résumé

Les résultats d’une étude de cas sur l’intégration du système ISO 14 001 dans les entreprises industrielles tendent à montrer que l’adoption de cette norme répond à des pressions institutionnelles qui se traduisent par des comportements plus ou moins cérémoniels visant à démontrer, en surface, la conformité des organisations certifiées. Si la rigueur formelle de la norme a souvent débouché sur des améliorations réelles, ces dernières concernent surtout des aspects techniques et administratifs. Les pratiques quotidiennes demeurent plus ou moins découplées des prescriptions du système ISO 14 001, dont les employés ont une connaissance très approximative.
Ainsi, les organisations adoptent différentes stratégies pour concilier les pressions externes en faveur de l’adoption de la norme et les contraintes internes associées à un système de gestion qui suscite une mobilisation très variable suivant les cas. Si la norme apparaît souvent comme une sorte de « mythe rationnel » (Meyer et Rowan, 1977) auquel les organisations adhèrent en surface, le processus d’adaptation aux pressions institutionnelles n’est pas univoque. L’étude réalisée contribue à donner une vision moins déterministe et plus contingente de la théorie néo-institutionnelle, laquelle repose sur une conception assez passive des organisations. Elle contribue également, à travers l’exemple du référentiel ISO 14 001, à illustrer comment les organisations peuvent s’approprier, transformer et réinterpréter les structures formelles mises en oeuvre dans un souci de légitimité institutionnelle. Enfin, cette recherche montre les ambiguïtés des effets de l’adoption du système ISO 14 001 sur les pratiques de gestion environnementale et sur les performances dans ce domaine.

Thème : Stratégie et performance II
L’alignement stratégique des TI et la performance des PME

Auteurs

François BERGERON

Louis RAYMOND

Suzanne RIVARD

Résumé

L’alignement stratégique est un concept important permettant de comprendre comment un investissement en technologies de l’information (TI) peut accroître la performance organisationnelle. Cette étude utilise une approche systémique pour tester simultanément l’apport de quatre prédicteurs : la stratégie d’affaires, la structure organisationnelle, la stratégie TI et la structure TI, à la performance organisationnelle. Plutôt que d’utiliser une approche bivariée entre ces prédicteurs, ce qui a déjà été fait dans des recherches antérieures, cette recherche utilise une approche multivariée pour tester le concept de coalignement des prédicteurs comme forme d’alignement stratégique. Les résultats, provenant d’une enquête auprès d’une centaine de PME, établissent 1- la pertinence de ces prédicteurs et 2- l’importance de leur coalignement pour accroître la performance des entreprises.

Thème : Stratégie et performance II
Les systèmes avancés de fabrication dans les PME : congruence et performance

Auteurs

Louis RAYMOND

Marie MARCHAND

Résumé

Dans un environnement d’affaires maintenant mondialisé, des besoins accrus de compétitivité, d’innovation, de qualité, de flexibilité et de capacité de traitement de d’information ont amené un certain nombre de petites et moyennes entreprises (PME) à implanter des systèmes avancés de fabrication (SAF). Partant d’une perspective théorique de contingence, une enquête auprès de 118 PME manufacturières fut effectuée afin de déterminer les effets sur la performance de la congruence ou de l’alignement entre les facteurs critiques de succès (FCS) de la gestion des opérations dans les PME et leur maîtrise de l’utilisation des SAF. Alors que des niveaux plus élevés de FCS et de maîtrise des SAF sont directement associés à une meilleure performance organisationnelle sur le plan de la productivité, de la réduction des coûts, de la flexibilité, de la qualité et de l’intégration, il fut trouvé qu’un manque de congruence entre les deux réduit
significativement la performance. Du point de vue du traitement de l’information, il fut aussi trouvé qu’une incertitude accrue dans l’environnement des PME est associée à des niveaux accrus de FCS mais non de maîtrise des SAF.