Auteur
Sonda BOUATTOUR
Résumé
Accéder à la meilleure technologie disponible ou attirer et conserver les compétences technologiques et managériales nécessaires sont autant d’enjeux que l’organisation n’est pas toujours en mesure de satisfaire par ses propres moyens. Elle peut alors faire appel aux partenaires externes ou « externaliser ».
Limitée au départ à quelques organisations, l’idée de l’externalisation des activités relatives au système d’information informatisé (SI) s’est propagée et concerne maintenant la majorité des organisations européennes et américaines. Avec l’ouverture de la Tunisie sur l’extérieur et l’accroissement de la compétitivité, l’organisation est appelée à se recentrer sur ce qu’elle sait le mieux faire.
Notre objectif est d’explorer le degré d’application de l’externalisation informatique au sein des banques tunisiennes et de détecter les déterminants susceptibles d’influer sur le choix de cette stratégie. Nous avons utilisé les deux théories les plus fréquemment mobilisées par la littérature à savoir la théorie des coûts de transaction et la théorie basée sur les ressources. L’offre du marché et la présence du fournisseur en termes de fiabilité et d’honnêteté sont aussi prises en compte.
Les principaux résultats empiriques sont :
* Une coexistence des trois modes de gouvernance au sein des banques tunisiennes à savoir la hiérarchie, le marché et le mode hybride
* Une relation significative entre l’externalisation informatique et l’incertitude technologique
* Un manque de confiance envers les fournisseurs tunisiens
*L’importance de certains facteurs stratégiques et technologiques (comme l’acquisition de ressources complémentaires, le temps, l’accès aux nouvelles technologies) au détriment du facteur coût.
Auteur
Jérôme Barthélemy
Résumé
L’objectif de cette communication est d’analyser l’impact de plusieurs déterminants sur la performance des opérations d’externalisation. Les quatre déterminants étudiés sont : (1) la proximité de l’activité externalisée avec le « coeur de métier » ; (2) l’incertitude entourant cette activité ; (3) la qualité contractuelle et (4) la qualité relationnelle. Les résultats de l’étude empirique suggèrent très clairement que le succès d’une opération d’externalisation dépend plus largement de la bonne gestion du prestataire que du bon choix des activités externalisées.
Auteurs
Serge EDOUARD
Joëlle SURPLY
Résumé
En quoi l'appartenance à un réseau d'affaires favorise-t-elle le choix stratégique de deux entreprises de s'engager dans un partenariat industriel et améliore sa performance ? Cette question est examinée
au niveau de la stratégie de pénétration d'un marché émergent par une firme multinationale. Ce type de partenariat se caractérise par son asymétrie en matière de dotation de compétences techniques et
managériales : la firme multinationale est propriétaire d'un avantage concurrentiel qu'elle souhaite exploiter localement alors que la firme locale ambitionne d'acquérir ces compétences.
Une première partie établit un certain nombre de propositions qui sont ensuite examinées, dans une seconde partie, au regard de trois études de cas de partenariats asymétriques, entre une firme française et une firme libanaise. Il ressort que, si l'appartenance à un même réseau d'affaires facilite le choix et l'engagement dans de tels partenariats asymétriques, en réduisant notamment les délais d'appariement, un certain nombre de biais stratégiques peuvent être observés, comme un excès de confiance. Il n'y a donc pas de relation systématique entre la performance de l'alliance et l'appartenance préalable à un réseau d'affaires.