Auteur
BEN DHIFALLAH MOHAMED BILEL
Résumé
Les biotechnologies appliquées à la santé humaine s'imposent aujourd'hui comme le nouveau paradigme fondateur des recherches dans le secteur pharmaceutique. Ces nouvelles technologies sont diffusées le plus souvent par des start-ups créent par des chercheurs issues du monde académique. Ces start-ups constituent de véritable vecteur de transferts technologiques entre le monde académique et l'industrie pharmaceutique. L'évolution de ces start-ups dépend fortement du nombre de coopérations qu'elles réalisent avec l'ensemble des acteurs présents dans son milieu d'implantation. Les études empiriques montrent le fort ancrage spatial de la création d'entreprises innovantes dans le domaine des biotechnologies appliquées à la santé humaine. En France, ces start-ups sont localisées en majorité dans la région Ile-de-France. Cette forte concentration des start-ups de BASH nous pousse à s’interroger sur l’impact de la localisation et des coopérations sur le développement des startups de BASH. Cette recherche qui porte sur l'étude de 60 start-ups de BASH en France, tentera d'étudier le rôle modérateur du choix de la localisation dans relation entre les coopérations et le développement des start-ups de BASH à travers l'étude des start-ups de BASH en France. Les résultats obtenus montrent l'importance du rôle modérateur de la localisation dans les relations entre les coopérations avec la recherche académique, les coopération avec l'industrie pharmaceutique et les coopérations avec les autres entreprises de biotechnologies d'un coté et le développement des start-ups de BASH de l'autre coté.
1 Biotechnologies Appliquées à la Santé Humaine
Auteurs
Martine Gadille
Adalbert Nkoudou Bessala
Résumé
Dans cette communication nous nous intéressons aux modalités de création et de développement commercial et financier de jeunes entreprises innovantes à partir du rôle stratégique des ressources construites sur le territoire régional sur une base institutionnelle nationale. Nous centrons notre problématique sur les difficultés de création et de développement de ces entreprises. Ces difficultés sont mises en relation avec le rôle stratégique de l’aide publique dans les territoires régionaux. Pour prendre la mesure de ces difficultés structurelles nous prenons en compte le phénomène majeur selon lequel ces JEI naissent d’une mobilité de salariés vers l’entrepreneuriat. Nous argumentons que les caractéristiques de cette trajectoire de mobilité se distinguent selon les secteurs d’activité ancrés dans différents paradigmes technologiques à l’intérieur desquels la création d’entreprises et leur survie représente des enjeux de continuité dans la cumulativité des savoirs porteurs d’innovation. Pour la majorité des secteurs en France, ces créateurs ne réussissent pas grâce à l’aide d’entreprises d’où ils sortent; ce sont bien plus les clients et fournisseurs qui jouent un rôle primordial. Nous suggérons de plus, que dans un contexte sociétal où les financeurs institutionnels sont frileux à l’égard de ces entreprises, ce sont les aides publiques individuelles (de type OSEO-ANVAR, crédit d’impôt, …) et collectives qui vont favoriser la viabilité de ces entreprises. Enfin, les adhésions de ces jeunes entreprises à des associations professionnelles et aux pôles de compétitivité peuvent être interprétées comme l’expression d’un besoin de ressources qu’il est difficile de financer seul (marketing, dispositif de veille économique et technologique et accès à des appels d’offres). La participation à des projets de R&D collaboratifs est cependant soumise à des conditions propres au mode d’innovation de la JEI, ce qui explique leur mauvaise insertion dans le dispositif actuel des pôles formatés selon les normes de grands projets de R&D.
La méthode d’investigation empirique est mixte, associant enquêtes par entretiens semidirectifs et démarche d’observations participantes dans le cadre de réunion d’associations professionnelles (fin 2006 à fin 2007).
Auteur
Sonia KHIARI
Résumé
La recherche sur le développement de la jeune entreprise en général et l’étude de sa performance en particulier s’est développée et de nombreux travaux ont été publiés en la matière. Pourtant, il faut bien constater aujourd’hui que les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des efforts fournis. Aussi, les publications récentes laissent-elles entendre une remise en cause des recherches passées et une volonté de réorientation des travaux actuels (Hernandez, 2001). Dans le cadre de cet article, nous nous intéressons plus particulièrement à la question des déterminants de la performance des jeunes entreprises innovantes (JEI). Bien que cette question ait suscité un énorme intérêt et fait l’objet de nombreux travaux en la matière, le constat paradoxal d’une mortalité infantile précoce, s’opérant pendant les premières années d’existence de l’entreprise, demeure élevée, comme en témoigne, dans le secteur innovant, le taux de survie à cinq ans qui est estimé à 38,7% (Lasch et al., 2005).
Sur la base de la littérature pertinente, le présent article à visée théorique tentera de faire ressortir un certain nombre de constats en vue de dégager certaines pistes explicatives des résultats décevants des travaux antérieurs en la matière, de pouvoir soulever certaines interrogations pour une meilleure compréhension de la problématique des déterminants de la performance des JEI, et partant, de défendre la perspective selon laquelle il est nécessaire de comprendre l’interaction entre les différentes dimensions de manière réciproque et dans une logique de complémentarité de l’ensemble des approches jusqu’alors proposées par la littérature. Notre propos sera, plus précisément, de proposer un nouvel éclairage de l’étude des déterminants de la performance des jeunes entreprises innovantes (JEI), par la de mise en perspective de la pertinence du concept de co-alignement appliqué au champ de l’entrepreneuriat innovant.
Auteur
BEN DHIFALLAH MOHAMED BILEL
Résumé
Les biotechnologies appliquées à la santé humaine s'imposent aujourd'hui comme le nouveau paradigme fondateur des recherches dans le secteur pharmaceutique. Ces nouvelles technologies sont diffusées le plus souvent par des start-ups créent par des chercheurs issues du monde académique. Ces start-ups constituent de véritable vecteur de transferts technologiques entre le monde académique et l'industrie pharmaceutique. L'évolution de ces start-ups dépend fortement du nombre de coopérations qu'elles réalisent avec l'ensemble des acteurs présents dans son milieu d'implantation. Les études empiriques montrent le fort ancrage spatial de la création d'entreprises innovantes dans le domaine des biotechnologies appliquées à la santé humaine. En France, ces start-ups sont localisées en majorité dans la région Ile-de-France. Cette forte concentration des start-ups de BASH nous pousse à s’interroger sur l’impact de la localisation et des coopérations sur le développement des startups de BASH. Cette recherche qui porte sur l'étude de 60 start-ups de BASH en France, tentera d'étudier le rôle modérateur du choix de la localisation dans relation entre les coopérations et le développement des start-ups de BASH à travers l'étude des start-ups de BASH en France. Les résultats obtenus montrent l'importance du rôle modérateur de la localisation dans les relations entre les coopérations avec la recherche académique, les coopération avec l'industrie pharmaceutique et les coopérations avec les autres entreprises de biotechnologies d'un coté et le développement des start-ups de BASH de l'autre coté.
1 Biotechnologies Appliquées à la Santé Humaine
Auteurs
Martine Gadille
Adalbert Nkoudou Bessala
Résumé
Dans cette communication nous nous intéressons aux modalités de création et de développement commercial et financier de jeunes entreprises innovantes à partir du rôle stratégique des ressources construites sur le territoire régional sur une base institutionnelle nationale. Nous centrons notre problématique sur les difficultés de création et de développement de ces entreprises. Ces difficultés sont mises en relation avec le rôle stratégique de l’aide publique dans les territoires régionaux. Pour prendre la mesure de ces difficultés structurelles nous prenons en compte le phénomène majeur selon lequel ces JEI naissent d’une mobilité de salariés vers l’entrepreneuriat. Nous argumentons que les caractéristiques de cette trajectoire de mobilité se distinguent selon les secteurs d’activité ancrés dans différents paradigmes technologiques à l’intérieur desquels la création d’entreprises et leur survie représente des enjeux de continuité dans la cumulativité des savoirs porteurs d’innovation. Pour la majorité des secteurs en France, ces créateurs ne réussissent pas grâce à l’aide d’entreprises d’où ils sortent; ce sont bien plus les clients et fournisseurs qui jouent un rôle primordial. Nous suggérons de plus, que dans un contexte sociétal où les financeurs institutionnels sont frileux à l’égard de ces entreprises, ce sont les aides publiques individuelles (de type OSEO-ANVAR, crédit d’impôt, …) et collectives qui vont favoriser la viabilité de ces entreprises. Enfin, les adhésions de ces jeunes entreprises à des associations professionnelles et aux pôles de compétitivité peuvent être interprétées comme l’expression d’un besoin de ressources qu’il est difficile de financer seul (marketing, dispositif de veille économique et technologique et accès à des appels d’offres). La participation à des projets de R&D collaboratifs est cependant soumise à des conditions propres au mode d’innovation de la JEI, ce qui explique leur mauvaise insertion dans le dispositif actuel des pôles formatés selon les normes de grands projets de R&D.
La méthode d’investigation empirique est mixte, associant enquêtes par entretiens semidirectifs et démarche d’observations participantes dans le cadre de réunion d’associations professionnelles (fin 2006 à fin 2007).
Auteur
Sonia KHIARI
Résumé
La recherche sur le développement de la jeune entreprise en général et l’étude de sa performance en particulier s’est développée et de nombreux travaux ont été publiés en la matière. Pourtant, il faut bien constater aujourd’hui que les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des efforts fournis. Aussi, les publications récentes laissent-elles entendre une remise en cause des recherches passées et une volonté de réorientation des travaux actuels (Hernandez, 2001). Dans le cadre de cet article, nous nous intéressons plus particulièrement à la question des déterminants de la performance des jeunes entreprises innovantes (JEI). Bien que cette question ait suscité un énorme intérêt et fait l’objet de nombreux travaux en la matière, le constat paradoxal d’une mortalité infantile précoce, s’opérant pendant les premières années d’existence de l’entreprise, demeure élevée, comme en témoigne, dans le secteur innovant, le taux de survie à cinq ans qui est estimé à 38,7% (Lasch et al., 2005).
Sur la base de la littérature pertinente, le présent article à visée théorique tentera de faire ressortir un certain nombre de constats en vue de dégager certaines pistes explicatives des résultats décevants des travaux antérieurs en la matière, de pouvoir soulever certaines interrogations pour une meilleure compréhension de la problématique des déterminants de la performance des JEI, et partant, de défendre la perspective selon laquelle il est nécessaire de comprendre l’interaction entre les différentes dimensions de manière réciproque et dans une logique de complémentarité de l’ensemble des approches jusqu’alors proposées par la littérature. Notre propos sera, plus précisément, de proposer un nouvel éclairage de l’étude des déterminants de la performance des jeunes entreprises innovantes (JEI), par la de mise en perspective de la pertinence du concept de co-alignement appliqué au champ de l’entrepreneuriat innovant.
