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Frechet Marc, Puthod Dominique, Thevenard-puthod Catherine

Auteurs

Marc Fréchet

Dominique Puthod

Catherine Thévenard-Puthod

Résumé

Si la littérature en management porte un intérêt croissant au rôle du contrat dans les alliances inter-entreprises, le processus contractuel en lui-même demeure peu exploré. On sait notamment très peu de choses sur :
• le déroulement concret des différentes phases menant à la signature du document,
• le rôle des différents acteurs qui participent à son élaboration,
• et l’existence (ou non) d’un « apprentissage contractuel » et sur la façon dont il se met en place au cours ou à l’issue du processus.
Cet article tente par conséquent d’apporter un éclairage sur ces trois points, en se fondant sur l’étude longitudinale d’un cas. Celui-ci porte sur une petite firme entrepreneuriale du secteur de la communication, désireuse, par le biais d’une alliance avec un grand producteur national, de réaliser une série audiovisuelle et donc de pénétrer un nouveau marché.
Notre analyse met en lumière l’existence de nombreuses itérations entre les phases de négociation et de rédaction du contrat d’alliance, avant que celui-ci ne soit signé par les partenaires. Elle montre notamment l’influence des experts (juristes, consultants), à la fois sur le déroulement du processus (ils sont à l’origine d’un certain nombre des itérations évoquées) et sur la capacité de la PME étudiée à retirer un apprentissage contractuel de sa première expérience en matière d’alliance. Cet apprentissage est en partie à l’origine du rallongement de la durée du processus contractuel.

Frechet Marc, Puthod Dominique, Thevenard-puthod Catherine

Auteurs

Marc Fréchet

Dominique Puthod

Catherine Thévenard-Puthod

Résumé

Si la littérature en management porte un intérêt croissant au rôle du contrat dans les alliances inter-entreprises, le processus contractuel en lui-même demeure peu exploré. On sait notamment très peu de choses sur :
• le déroulement concret des différentes phases menant à la signature du document,
• le rôle des différents acteurs qui participent à son élaboration,
• et l’existence (ou non) d’un « apprentissage contractuel » et sur la façon dont il se met en place au cours ou à l’issue du processus.
Cet article tente par conséquent d’apporter un éclairage sur ces trois points, en se fondant sur l’étude longitudinale d’un cas. Celui-ci porte sur une petite firme entrepreneuriale du secteur de la communication, désireuse, par le biais d’une alliance avec un grand producteur national, de réaliser une série audiovisuelle et donc de pénétrer un nouveau marché.
Notre analyse met en lumière l’existence de nombreuses itérations entre les phases de négociation et de rédaction du contrat d’alliance, avant que celui-ci ne soit signé par les partenaires. Elle montre notamment l’influence des experts (juristes, consultants), à la fois sur le déroulement du processus (ils sont à l’origine d’un certain nombre des itérations évoquées) et sur la capacité de la PME étudiée à retirer un apprentissage contractuel de sa première expérience en matière d’alliance. Cet apprentissage est en partie à l’origine du rallongement de la durée du processus contractuel.

Favre-bonte Véronique, Gardet Elodie, Thevenard-puthod Catherine

Auteurs

FAVRE-BONTE Véronique

GARDET Elodie

THEVENARD-PUTHOD Catherine

Résumé

Le management de l’innovation est depuis le début des années 90 de plus en plus présent dans les discours stratégiques des entreprises, quel que soit leur domaine d’activité. Cependant, la littérature académique se limite très souvent aux innovations technologiques menées dans le secteur de l’industrie et délaisse le secteur des services qui figure pourtant au premier rang en termes de capacité à innover (OCDE, 2000). Par nature, les services sont très hétérogènes et ne permettent donc pas d’être étudiés dans leur ensemble. Nous proposons de nous focaliser sur le cas de la banque de détail car en dépit de l’engouement croissant des banques pour l’innovation, la littérature académique en management stratégique s’intéresse peu à ce secteur (Jansen, 2005). Cette contribution a pour objectif de proposer une typologie de l’innovation dans le cadre de la banque de détail et ainsi de conduire à une clarification du concept et de ses implications pour ces entreprises. Nous proposons, à travers une recherche menée au sein du principal groupe bancaire français (le Crédit Agricole), d'explorer les différentes facettes de l’innovation dans ce secteur. Nous souhaitons ici :
- saisir les spécificités de l’innovation dans le secteur bancaire ;
- proposer une typologie des différentes formes d’innovation développées dans ce secteur ;
- et discuter de futures voies de recherche.
L’analyse des pratiques d’innovation au sein du Crédit Agricole met notamment en évidence trois apports majeurs. Premièrement, les banques n’innovent pas uniquement de manière incrémentale. Deuxièmement, alors que la littérature s’est souvent focalisée sur la technologie comme seule source d’innovation (Ding, Verma et Iqbal, 2007), ces dernières sont en fait multiples : assouplissement de la réglementation, nouveaux besoins des clients, innovations des concurrents. Troisièmement, l’innovation dans le secteur bancaire prend souvent la forme d’innovation de process qui, contrairement à de nombreuses innovations produits (difficilement brevetables dans le secteur bancaire et donc facilement copiables), sont certes peu (voire pas) visibles par les clients (et les concurrents), mais permettent en revanche aux banques d’obtenir un avantage concurrentiel durable.