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Abidi Oualid, Su Zhan

Auteurs

Oualid ABIDI

Zhan SU

Résumé

L’investissement direct à l’étranger (IDE) est devenu un recours privilégié chez les petites et moyennes entreprises (PME). En effet, il a connu un essor ces dernières années. Face à ce constat, ce travail de recherche propose une nouvelle piste permettant d’expliquer pourquoi une PME choisit-elle l’IDE plutôt que d’opter pour la sous-traitance internationale (« offshore outsourcing »). Au coeur de ce questionnement, nous avons situé les difficultés qui entravent normalement le recours à l’IDE chez les PME. Dans ce cadre, nous nous sommes interrogés sur les raisons qui expliqueraient le rejet de la sous-traitance internationale au profit de l’IDE.
Pourtant, la sous-traitance internationale consiste à habiliter des fournisseurs étrangers pour assurer la réalisation des activités déplacées à l’étranger. Afin d’analyser cette question, nous avons parcouru les énoncés du paradigme éclectique OLI de Dunning (2000). Ce cadre théorique nous a permis de ressortir ce que nous avons qualifié de propension à l’apprentissage comme étant un déterminant potentiel du choix de l’IDE plutôt que la soustraitance internationale. Dans ce sens, nous avons discuté de ce paramètre et nous avons établi une proposition centrale de recherche. Cette nouvelle piste viendrait compléter la motivation traditionnelle du recours à l’IDE et qui était basée sur les préceptes de la théorie des coûts de transaction. Ainsi, nous avons précisé qu’au-delà de la préoccupation par les coûts de contrôle, la propension à l’apprentissage dénoterait une préoccupation chez les PME par la
consolidation de leurs avantages spécifiques par la présence directe à l’étranger. La validation de cette piste confirmerait la tendance actuelle qui consiste à ce que les filiales implantées à l’étranger soient des vecteurs de nouvelles capacités pour les entreprises.

Abidi Oualid, Amewokunu Yao, Becheikh Nizar, Su Zhan

Auteurs

NIZAR BECHEIKH

YAO AMEWOKUNU

OUALID ABIDI

ZHAN SU

Résumé

Les réseaux virtuels consistent en des alliances temporaires entre deux ou plusieurs entreprises indépendantes qui utilisent intensivement les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) pour réaliser un projet leur permettant de profiter d’une opportunité d’affaires. Ils ont connu un essor important au cours de ces dernières années. Cette étude exploratoire vise à (re)définir le contrôle dans ce cadre particulier et à proposer un système de contrôle qui tient compte des caractéristiques spécifiques de cette forme émergente d’organisation. Les résultats de cette étude font ressortir clairement la nature complexe et systémique du contrôle des réseaux virtuels. Ils suggèrent notamment que le contrôle d’un réseau virtuel devrait s’appuyer sur une approche intégrée fondée sur un large éventail de déterminants où autocontrôle, contrôle instrumental et contrôle comportemental interagissent et s’influencent mutuellement pour concrétiser une orientation souple du contrôle de la relation. Cette étude ouvre plusieurs pistes pour les recherches futures.