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Bahri Moujib, St-pierre Josée

Auteurs

Moujib Bahri

Josée St-Pierre

Résumé

L’environnement d’affaires actuel impose aux entreprises une surveillance étroite de leur performance étant donné qu’elles doivent de plus en plus adopter des processus d’amélioration continue qui modifient régulièrement leur organisation. Or, ce besoin de mesurer et de gérer la performance est confronté à l’absence d’outils adaptés à ce type d’entreprise qui tiennent compte à la fois de leurs ressources limitées mais aussi de leur expertise pour pouvoir les utiliser efficacement. En revanche, le compte de résultat qui est facilement accessible et compréhensible par les dirigeants de PME pourrait jouer un tel rôle.
L’objectif de cette étude est de vérifier l’utilité du compte de résultat par une étude empirique sur un échantillon de 108 PME canadiennes. Bien que certains résultats soient mitigés, on peut considérer globalement utile le compte de résultats auquel l’ajout d’information sur les pratiques d’affaires implantées par les entreprises permet d’en faire un système intéressant de mesure et de gestion de la performance pour les PME. Nos résultats montrent que certaines pratiques d’affaires ont des effets immédiats sur la performance, soit à l’intérieur d’un délai d’un an, alors que d’autres ont des effets plutôt différés. Pour certaines pratiques, les effets sont sentis dans les endroits de l’organisation où elles sont implantées et ne présentent aucune relation directe avec la performance globale. Finalement, nous avons trouvé que l’effet des pratiques d’affaires individuelles pourrait être parfois moins prononcé ou impossible à montrer sur la performance globale. Dans cette perspective, la performance serait plutôt dépendante de la présence de plusieurs pratiques dont la combinaison serait bénéfique à l’entreprise.

Bahri Moujib, St-pierre Josée

Auteurs

Moujib Bahri

Josée St-Pierre

Résumé

L’environnement d’affaires actuel impose aux entreprises une surveillance étroite de leur performance étant donné qu’elles doivent de plus en plus adopter des processus d’amélioration continue qui modifient régulièrement leur organisation. Or, ce besoin de mesurer et de gérer la performance est confronté à l’absence d’outils adaptés à ce type d’entreprise qui tiennent compte à la fois de leurs ressources limitées mais aussi de leur expertise pour pouvoir les utiliser efficacement. En revanche, le compte de résultat qui est facilement accessible et compréhensible par les dirigeants de PME pourrait jouer un tel rôle.
L’objectif de cette étude est de vérifier l’utilité du compte de résultat par une étude empirique sur un échantillon de 108 PME canadiennes. Bien que certains résultats soient mitigés, on peut considérer globalement utile le compte de résultats auquel l’ajout d’information sur les pratiques d’affaires implantées par les entreprises permet d’en faire un système intéressant de mesure et de gestion de la performance pour les PME. Nos résultats montrent que certaines pratiques d’affaires ont des effets immédiats sur la performance, soit à l’intérieur d’un délai d’un an, alors que d’autres ont des effets plutôt différés. Pour certaines pratiques, les effets sont sentis dans les endroits de l’organisation où elles sont implantées et ne présentent aucune relation directe avec la performance globale. Finalement, nous avons trouvé que l’effet des pratiques d’affaires individuelles pourrait être parfois moins prononcé ou impossible à montrer sur la performance globale. Dans cette perspective, la performance serait plutôt dépendante de la présence de plusieurs pratiques dont la combinaison serait bénéfique à l’entreprise.