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Gadille Martine, Nkoudou bessala Adalbert

Auteurs

Martine Gadille

Adalbert Nkoudou Bessala

Résumé

Dans cette communication nous nous intéressons aux modalités de création et de développement commercial et financier de jeunes entreprises innovantes à partir du rôle stratégique des ressources construites sur le territoire régional sur une base institutionnelle nationale. Nous centrons notre problématique sur les difficultés de création et de développement de ces entreprises. Ces difficultés sont mises en relation avec le rôle stratégique de l’aide publique dans les territoires régionaux. Pour prendre la mesure de ces difficultés structurelles nous prenons en compte le phénomène majeur selon lequel ces JEI naissent d’une mobilité de salariés vers l’entrepreneuriat. Nous argumentons que les caractéristiques de cette trajectoire de mobilité se distinguent selon les secteurs d’activité ancrés dans différents paradigmes technologiques à l’intérieur desquels la création d’entreprises et leur survie représente des enjeux de continuité dans la cumulativité des savoirs porteurs d’innovation. Pour la majorité des secteurs en France, ces créateurs ne réussissent pas grâce à l’aide d’entreprises d’où ils sortent; ce sont bien plus les clients et fournisseurs qui jouent un rôle primordial. Nous suggérons de plus, que dans un contexte sociétal où les financeurs institutionnels sont frileux à l’égard de ces entreprises, ce sont les aides publiques individuelles (de type OSEO-ANVAR, crédit d’impôt, …) et collectives qui vont favoriser la viabilité de ces entreprises. Enfin, les adhésions de ces jeunes entreprises à des associations professionnelles et aux pôles de compétitivité peuvent être interprétées comme l’expression d’un besoin de ressources qu’il est difficile de financer seul (marketing, dispositif de veille économique et technologique et accès à des appels d’offres). La participation à des projets de R&D collaboratifs est cependant soumise à des conditions propres au mode d’innovation de la JEI, ce qui explique leur mauvaise insertion dans le dispositif actuel des pôles formatés selon les normes de grands projets de R&D.
La méthode d’investigation empirique est mixte, associant enquêtes par entretiens semidirectifs et démarche d’observations participantes dans le cadre de réunion d’associations professionnelles (fin 2006 à fin 2007).

Gadille Martine, Nkoudou bessala Adalbert

Auteurs

Martine Gadille

Adalbert Nkoudou Bessala

Résumé

Dans cette communication nous nous intéressons aux modalités de création et de développement commercial et financier de jeunes entreprises innovantes à partir du rôle stratégique des ressources construites sur le territoire régional sur une base institutionnelle nationale. Nous centrons notre problématique sur les difficultés de création et de développement de ces entreprises. Ces difficultés sont mises en relation avec le rôle stratégique de l’aide publique dans les territoires régionaux. Pour prendre la mesure de ces difficultés structurelles nous prenons en compte le phénomène majeur selon lequel ces JEI naissent d’une mobilité de salariés vers l’entrepreneuriat. Nous argumentons que les caractéristiques de cette trajectoire de mobilité se distinguent selon les secteurs d’activité ancrés dans différents paradigmes technologiques à l’intérieur desquels la création d’entreprises et leur survie représente des enjeux de continuité dans la cumulativité des savoirs porteurs d’innovation. Pour la majorité des secteurs en France, ces créateurs ne réussissent pas grâce à l’aide d’entreprises d’où ils sortent; ce sont bien plus les clients et fournisseurs qui jouent un rôle primordial. Nous suggérons de plus, que dans un contexte sociétal où les financeurs institutionnels sont frileux à l’égard de ces entreprises, ce sont les aides publiques individuelles (de type OSEO-ANVAR, crédit d’impôt, …) et collectives qui vont favoriser la viabilité de ces entreprises. Enfin, les adhésions de ces jeunes entreprises à des associations professionnelles et aux pôles de compétitivité peuvent être interprétées comme l’expression d’un besoin de ressources qu’il est difficile de financer seul (marketing, dispositif de veille économique et technologique et accès à des appels d’offres). La participation à des projets de R&D collaboratifs est cependant soumise à des conditions propres au mode d’innovation de la JEI, ce qui explique leur mauvaise insertion dans le dispositif actuel des pôles formatés selon les normes de grands projets de R&D.
La méthode d’investigation empirique est mixte, associant enquêtes par entretiens semidirectifs et démarche d’observations participantes dans le cadre de réunion d’associations professionnelles (fin 2006 à fin 2007).