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Index des auteurs > Mothe Caroline

Gardet Elodie, Mothe Caroline, Tinlot Guillaume

Auteurs

ELODIE GARDET

CAROLINE MOTHE

GUILLAUME TINLOT

Résumé

La compréhension du fonctionnement interne des réseaux interorganisationnels prend depuis quelques années une place croissante dans la littérature. Pourtant, rares sont les études empiriques, surtout dans le domaine des réseaux d’innovation. Le vide est encore plus flagrant lorsqu’il s’agit d’étudier les réseaux pilotés par des entreprises de petite taille. Cet article comble partiellement ce vide grâce à une exploration de six réseaux d’innovation où les PME jouent un rôle central. Ces cas seront comparés à un cas « pilote » où le pivot est une grande entreprise.
L’objectif est d’identifier les spécificités des modes de coordination mis en place par les entreprises en situation de dépendance vis à vis de certains membres du réseau. Cette contribution analyse également l’impact de la taille du pivot sur les modes de coordination; cette recherche interroge donc enfin les liens entre taille et niveau de dépendance.
L’analyse empirique qualitative met en lumière que la taille du pivot et son degré de dépendance influent de manière considérable sur les modes de coordination mis en oeuvre par ledit pivot. Les résultats de cette recherche qualitative menée sur sept projets d’innovation montrent que (1) la répartition des résultats et les garanties varient en fonction du degré de dépendance du pivot, (2) la confiance et le degré de formalisme sont corrélés à la taille du pivot et (3) les modes de résolution de conflits sont influencés tant par la taille que le degré de dépendance.

Gardet Elodie, Mothe Caroline, Tinlot Guillaume

Auteurs

ELODIE GARDET

CAROLINE MOTHE

GUILLAUME TINLOT

Résumé

La compréhension du fonctionnement interne des réseaux interorganisationnels prend depuis quelques années une place croissante dans la littérature. Pourtant, rares sont les études empiriques, surtout dans le domaine des réseaux d’innovation. Le vide est encore plus flagrant lorsqu’il s’agit d’étudier les réseaux pilotés par des entreprises de petite taille. Cet article comble partiellement ce vide grâce à une exploration de six réseaux d’innovation où les PME jouent un rôle central. Ces cas seront comparés à un cas « pilote » où le pivot est une grande entreprise.
L’objectif est d’identifier les spécificités des modes de coordination mis en place par les entreprises en situation de dépendance vis à vis de certains membres du réseau. Cette contribution analyse également l’impact de la taille du pivot sur les modes de coordination; cette recherche interroge donc enfin les liens entre taille et niveau de dépendance.
L’analyse empirique qualitative met en lumière que la taille du pivot et son degré de dépendance influent de manière considérable sur les modes de coordination mis en oeuvre par ledit pivot. Les résultats de cette recherche qualitative menée sur sept projets d’innovation montrent que (1) la répartition des résultats et les garanties varient en fonction du degré de dépendance du pivot, (2) la confiance et le degré de formalisme sont corrélés à la taille du pivot et (3) les modes de résolution de conflits sont influencés tant par la taille que le degré de dépendance.

Brion Sébastien, Mothe Caroline

Auteurs

Sébastien Brion

Caroline Mothe

Résumé

Notre article s’insère dans la lignée des travaux sur les déterminants de l’ambidextrie. Ce thème a été peu traité jusqu’à présent, la littérature s’étant focalisée sur le lien entre ambidextrie et performance (He et Wong, 2004 ; Gibson et Birkinshaw, 2004). L’ambidextrie est vue comme « structurelle » (O’Reilly et Tushman, 2004) ou « contextuelle » (Gibson et Birkinshaw, 2004), c’est-à-dire s’appuyant respectivement sur des moyens organisationnels ou managériaux. Nous nous focalisons ici sur les facteurs favorisant la combinaison des innovations d’exploration et d’exploitation, dite ambidextrie au niveau de l’innovation. L’objectif de cette recherche est de comprendre quel type d’ambidextrie (structurelle ou contextuelle) contribue le plus à l’innovation.
Dans un premier temps, une recherche exploratoire qualitative a été menée au sein du groupe SEB, qui parvient à allier innovations d’exploration et d’exploitation. Nous nous sommes penchés sur la manière dont le groupe parvient à combiner ces deux types d’innovation. Les déterminants organisationnels apparaissent comme jouant un rôle négligeable par rapport aux facteurs managériaux comme le style de management ou les systèmes d’incitation. Le management, par ses incitations, jouerait ainsi un rôle plus important pour l’innovation, notamment d’exploration, que la structure organisationnelle.
Dans un second temps, nous avons voulu généraliser ces résultats et avons engagé une enquête quantitative pour tester l’hypothèse principale selon laquelle la combinaison d’innovations d’exploitation et d’exploration dépend plus des modes de management que de l’organisation - donc que l’ambidextrie « contextuelle » a un effet plus important sur l’ambidextrie au niveau de l’innovation que l’ambidextrie dite « structurelle ». Allant dans le sens de ce qui a été observé dans notre phase exploratoire pour le groupe SEB, les résultats montrent que les entreprises ambidextres au niveau de l’innovation sont celles qui accordent la priorité aux incitations managériales orientées vers le long terme, comme la créativité ou la prise de risques.