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Duret Roxane, Lassagne Marc

Auteurs

Roxane Duret

Marc Lassagne

Résumé

Le retour d’expérience (REX) permet de formaliser le lien entre management des risques et gestion des connaissances, en impliquant les opérateurs au contact direct du risque. Les recherches les plus avancées dans ce domaine ont été développées dans des organisations se caractérisant souvent par un degré d’expertise élevé, une cohérence forte doublée d’une structuration claire et une maîtrise importante des paramètres d’exploitation. L’industrie de la construction constitue un parfait contre-exemple de telles organisations : la dimension humaine est fondamentale, les connaissances sont essentiellement fondées sur un apprentissage tacite rendant difficile leur capitalisation, les chantiers sont uniques et il se produit des changements spatiaux et humains permanents. Le taux de sinistralité dans ce secteur montre d’ailleurs qu’il fait face à des risques importants. Cela fait de l’industrie de la construction un terrain d’analyse privilégié des conditions de la mise en oeuvre du REX à l’échelle organisationnelle.

Quelles conditions peuvent permettre la mise en oeuvre d’un tel système ? Quel est l’impact de ce dernier sur les rapports interindividuels à l’intérieur et à l’extérieur des organisations ?

Cet article propose d’analyser les paramètres susceptibles d’influencer les dispositifs de retour d’expérience et les leviers d’action permettant d’en assurer l’efficacité, en proposant une analyse fondée sur le concept de communauté de pratique, à travers une étude de cas réalisée dans une entreprise du BTP.
Cette étude nous a permis de proposer une démarche d’amélioration du REX, fondée sur la prise en compte de l’existence de pratiques différentes dans trois communautés. Ainsi, la mise en oeuvre d’objets médiateurs afin de favoriser la création d’une supra-communauté de pratique centrée autour du REX a semblé constituer une voie prometteuse. Cette démarche s’est cependant heurtée aux structures de pouvoir dans l’organisation, ce qui plaide pour une approche articulant explicitement prise en compte des pratiques et logiques de pouvoir.

Duret Roxane, Lassagne Marc

Auteurs

Roxane Duret

Marc Lassagne

Résumé

Le retour d’expérience (REX) permet de formaliser le lien entre management des risques et gestion des connaissances, en impliquant les opérateurs au contact direct du risque. Les recherches les plus avancées dans ce domaine ont été développées dans des organisations se caractérisant souvent par un degré d’expertise élevé, une cohérence forte doublée d’une structuration claire et une maîtrise importante des paramètres d’exploitation. L’industrie de la construction constitue un parfait contre-exemple de telles organisations : la dimension humaine est fondamentale, les connaissances sont essentiellement fondées sur un apprentissage tacite rendant difficile leur capitalisation, les chantiers sont uniques et il se produit des changements spatiaux et humains permanents. Le taux de sinistralité dans ce secteur montre d’ailleurs qu’il fait face à des risques importants. Cela fait de l’industrie de la construction un terrain d’analyse privilégié des conditions de la mise en oeuvre du REX à l’échelle organisationnelle.

Quelles conditions peuvent permettre la mise en oeuvre d’un tel système ? Quel est l’impact de ce dernier sur les rapports interindividuels à l’intérieur et à l’extérieur des organisations ?

Cet article propose d’analyser les paramètres susceptibles d’influencer les dispositifs de retour d’expérience et les leviers d’action permettant d’en assurer l’efficacité, en proposant une analyse fondée sur le concept de communauté de pratique, à travers une étude de cas réalisée dans une entreprise du BTP.
Cette étude nous a permis de proposer une démarche d’amélioration du REX, fondée sur la prise en compte de l’existence de pratiques différentes dans trois communautés. Ainsi, la mise en oeuvre d’objets médiateurs afin de favoriser la création d’une supra-communauté de pratique centrée autour du REX a semblé constituer une voie prometteuse. Cette démarche s’est cependant heurtée aux structures de pouvoir dans l’organisation, ce qui plaide pour une approche articulant explicitement prise en compte des pratiques et logiques de pouvoir.