Auteurs
Jean-Pierre BRECHET
Pierre-Yves TOUGERON
Résumé
Le développement des projets productifs nécessite la contribution de diverses parties prenantes, parmi lesquelles les apporteurs des ressources financières. Dans certains cas, ce sont les marchés financiers qui sont impliqués, avec leurs propres régulations, dans la vie de l’entreprise. Se pose alors la question de leur influence sur les choix de développement.
Dans le cadre d’une perspective régulationniste d’ensemble, la notion de régulation croisée, inspirée de l’analyse sociologique des organisations, est proposée et adaptée pour se saisir de l’interface entre le monde des projets productifs et le monde de la finance. Ce qui se joue dans cette interface, c’est un échange de comportements, d’un côté ceux des pouvoirs managériaux de l’entreprise, de l’autre ceux des acteurs des marchés financiers. Le jeu de la régulation croisée, abordé à travers le prisme d’une entreprise patrimoniale cotée à actionnariat diffus, permet d’instruire sous un angle original la question de la financiarisation des stratégies. De même, la problématique de la gouvernance est posée en termes renouvelés comme mettant en jeu un marché de comportements dans une perspective systémique et régulationniste.
Auteurs
Jean-Pierre BRECHET
Pierre-Yves TOUGERON
Résumé
Le développement des projets productifs nécessite la contribution de diverses parties prenantes, parmi lesquelles les apporteurs des ressources financières. Dans certains cas, ce sont les marchés financiers qui sont impliqués, avec leurs propres régulations, dans la vie de l’entreprise. Se pose alors la question de leur influence sur les choix de développement.
Dans le cadre d’une perspective régulationniste d’ensemble, la notion de régulation croisée, inspirée de l’analyse sociologique des organisations, est proposée et adaptée pour se saisir de l’interface entre le monde des projets productifs et le monde de la finance. Ce qui se joue dans cette interface, c’est un échange de comportements, d’un côté ceux des pouvoirs managériaux de l’entreprise, de l’autre ceux des acteurs des marchés financiers. Le jeu de la régulation croisée, abordé à travers le prisme d’une entreprise patrimoniale cotée à actionnariat diffus, permet d’instruire sous un angle original la question de la financiarisation des stratégies. De même, la problématique de la gouvernance est posée en termes renouvelés comme mettant en jeu un marché de comportements dans une perspective systémique et régulationniste.
Auteurs
Jean-Pierre BRECHET
Alain DESREUMAUX
Résumé
La théorie de l’acteur-réseau ou Actor-Network Theory (ANT2) est dans l’air du temps, pour ne pas dire à la mode. Après une présentation synthétique à caractère comparatif de ses fondements, l’article explore les apports de cette théorie au management stratégique. Ces apports se situent clairement dans l’approche processuelle du management stratégique qui, pour beaucoup d’auteurs, relève elle-même d’une compréhension de la stratégie comme pratique sociale. Mais le regard sur la stratégie comme pratique n’épuise pas les questions que se doit d’aborder le management stratégique en tant que discipline, pas plus qu’il ne rend compte de la réalité des contextes et des pratiques. Partant d’un repérage du positionnement de la théorie de l’acteur-réseau entre les réductionnismes de l’économie et de la sociologie, il est alors proposé une lecture réceptacle afin de qualifier le modèle de l’action, notamment collective, dans lequel s’inscrit la théorie de l’acteurréseau.
La thèse défendue, dans le cadre d’une compréhension de l’action collective comme apprentissage, est que cette lecture réceptacle doit intégrer la prise en compte d’un agir projectif et des projets des acteurs dans l’effort de théorisation.
