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Dubouloz Sandra

L’objectif de cette recherche est d’identifier les barrières perçues à l’innovation organisationnelle (IO) et de cerner si elles peuvent être surmontées ou si elles sont réellement bloquantes – et dans quelle mesure. Selon l’étude communautaire sur l’innovation 2004-2006 (CIS 2006), l’IO apparaît comme le type d’innovation le plus répandu au sein des entreprises françaises. Elle serait source de performance et vecteur d’innovation technologique. Elle représente pourtant un processus long et complexe soumis à de nombreux obstacles. Aussi est-il surprenant que peu de recherches se soient focalisées sur les barrières à une telle innovation. Nous nous situons donc dans la lignée des travaux récents relatifs aux barrières à l’innovation. Nos six études de cas nous permettent de recueillir une perception multi-acteurs des barrières à l’IO, alors que, à notre connaissance, les recherches sur les barrières à l’innovation reposent sur les perceptions du top management. De plus, nous réalisons deux types de distinction : IO réussie ou en échec et la perception des obstacles en fonction des phases du processus d’adoption (décision, mise en usage et poursuite de l’usage). Le Lean Manufacturing a été retenu en tant qu’IO. Nos résultats montrent que les barrières endogènes, notamment la résistance au changement et le manque de temps, sont les plus fortes lors des phases de mise en usage du Lean et de poursuite de son usage. Les barrières liées à l’IO elle-même (notamment sa mauvaise image) et les barrières exogènes (notamment la difficulté à trouver des partenaires) sont aussi perçues comme pénalisantes. Par ailleurs, la conscience des obstacles semble plus forte au sein des entreprises qui ont réussi à adopter le Lean. Les résultats de notre travail peuvent avoir de fortes implications pour le management stratégique des IO et pour les acteurs publics en charge du soutien à l’innovation des entreprises.

Dubouloz Sandra

L’objectif de cette recherche est d’identifier les barrières perçues à l’innovation organisationnelle (IO) et de cerner si elles peuvent être surmontées ou si elles sont réellement bloquantes – et dans quelle mesure. Selon l’étude communautaire sur l’innovation 2004-2006 (CIS 2006), l’IO apparaît comme le type d’innovation le plus répandu au sein des entreprises françaises. Elle serait source de performance et vecteur d’innovation technologique. Elle représente pourtant un processus long et complexe soumis à de nombreux obstacles. Aussi est-il surprenant que peu de recherches se soient focalisées sur les barrières à une telle innovation. Nous nous situons dans la lignée des travaux récents relatifs aux barrières à l’innovation. Nos six études de cas nous permettent de recueillir une perception multi-acteurs des obstacles à l’IO, alors que, à notre connaissance, les recherches empiriques sur les barrières à l’innovation reposent sur les perceptions du top management. De plus, nous réalisons deux types de distinction : IO réussie ou en échec et perception des obstacles en fonction des phases du processus d’adoption (décision, mise en usage et poursuite de l’usage). Le Lean Manufacturing a été retenu en tant qu’IO. Nos résultats montrent que les barrières endogènes, notamment la résistance au changement et le manque de temps, sont les plus fortes lors des phases de mise en usage du Lean et de poursuite de son usage. Les barrières liées à l’IO elle-même (notamment sa mauvaise image) et les barrières exogènes (notamment la difficulté à trouver des partenaires) sont aussi perçues comme pénalisantes. Par ailleurs, la conscience des obstacles semble plus forte au sein des entreprises qui ont réussi à adopter le Lean. Les résultats de notre travail peuvent avoir de fortes implications pour le management stratégique des IO et pour les acteurs publics en charge du soutien à l’innovation des entreprises.