Fondé sur une étude de cas au sein de la conduite nucléaire française, cet article vise à proposer un éclairage sur la possible antinomie entre règles et identité professionnelles. Nous proposons de rapprocher deux grilles de lecture du comportement humain en organisation, largement fondée théoriquement et empiriquement, mais rarement mobilisées de façon conjointe. Une approche, intégrant à la fois la logique rationnelle, basée sur l’optimisation et la routine en mobilisant des règles, et la logique identitaire, permet d’appréhender la potentielle divergence entre règles et identité. La notion d’empowerment est mobilisée afin de comprendre comment l’identité professionnelle peut, dans certains cas, supplanter l’application des règles professionnelles. Cette recherche permet d’appréhender les dimensions de l’identité professionnelle des ingénieurs, dans laquelle l’empowerment revêt une place cruciale. L’empowerment rend prégnant l’identité professionnelle et tend à détourner les agents des règles professionnelles, qui sont pourtant constitutives de leur métier.
Fondé sur des initiatives existantes en matière de réponse citoyenne lors de crises civiles, la mise en place d’un volontariat de crise en entreprise nécessite l’utilisation de ressources humaines supplémentaires. Celles-ci doivent pouvoir parvenir à transposer des expériences et mobiliser des non spécialistes voire leurs salariés afin de limiter les conséquences de crises potentielles. L’objectif de cet article est de démontrer que le volontariat de crise en entreprise trouve toute sa légitimité dans une approche globale de gestion des risques, en prenant appui sur l’analyse d’un domaine économique particulièrement vulnérable, le secteur de l’industrie du tourisme. Les communautés de support de marque initiées par des entreprises et des particuliers : Un cadre conceptuel du rôle de la satisfaction et de la confiance sur la participation, la fidélité et le bouche-à-oreille positif.