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Communications par thème

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Thème : R&D
Investissement en R&D et performance de l’entreprise : L’effet modérateur de la gouvernance d’entreprise

L’objectif de cette recherche est d’analyser l’effet modérateur de la structure de propriété et du conseil d’administration, en tant que mécanismes de gouvernance, sur la relation entre l’investissement en recherche et développement (R&D) et la performance de l’entreprise. L’étude menée sur un échantillon d’entreprises françaises cotées sur Euronext Paris en 2006 montre que l’effet des dépenses de R&D sur la performance de l’entreprise est positif et significatif. Toutefois, cet effet varie significativement avec les caractéristiques liées à la structure de propriété et au conseil d’administration. En général, les résultats montrent que la concentration de la propriété, le cumul des fonctions de directeur général et de président du conseil et la présence d’un comité stratégique au sein du conseil ont un effet positif sur la relation entre les dépenses de R&D et la performance de l’entreprise. Par contre, la propriété institutionnelle, la propriété managériale, la taille du conseil d’administration et l’indépendance des administrateurs ont un effet négatif sur la relation entre les dépenses de R&D et la performance de l’entreprise. Ces résultats suggèrent que l’effet positif des dépenses de R&D sur la performance de l’entreprise est plus favorable au niveau des entreprises à propriété fortement concentrée, faiblement détenues par les investisseurs institutionnels et les dirigeants, ayant un conseil de taille limitée, composé d’une faible proportion d’administrateurs indépendants, dont les administrateurs détiennent une forte part dans le capital, optant pour le cumul des fonctions et disposant d’un comité stratégique.

Thème : R&D
Le brevet comme outil de gestion des risques : une étude exploratoire des effets de la détention d’un portefeuille de brevets sur le risque de subir une attaque en contrefaçon

Cet article a pour but d’approfondir un phénomène mis en exergue par Lanjouw et Schankerman (2001b) : les entreprises détenant des portefeuilles de brevets importants semblent moins souvent impliquées dans des actions en contrefaçon que les autres. :
En croisant une grille d’analyse issue de la gestion des risques et le discours de praticiens sur les rôles du brevet, nous avons pu en analyser les raisons. La détention de brevets diminue à la fois la magnitude des pertes et la probabilité d’occurrence à travers trois fonctions du brevet : la négociation, la dissuasion, le « déminage », ainsi que les compétences associées. Elles modifient aussi les différents facteurs influençant la perception des risques aussi bien au niveau de la cible que de l’attaquant potentiels.
Même si elle repose plus sur une étude des discours des professionnels que de faits objectifs, cette étude contribue ainsi à étendre les raisonnements de la gestion des risques à un thème jusque là négligé par ses spécialistes. Elle permet surtout d’approfondir nos connaissances sur certains des rôles du brevet, que la littérature spécialisée récente a sorti de son simple rôle originel d’instrument de lutte contre l’imitation technologique, pour en faire un véritable outil de management stratégique. L’effet de dissuasion fait partie de ceux qui avaient fait l’objet de peu d’études jusqu’ici. Enfin, cette analyse a des implications potentielles en matière de gestion d’un portefeuille de brevets, les entreprises pour lesquelles la réduction de ce risque est un élément important de leur stratégie PI adoptent en effet des comportements spécifiques, en particulier le dépôt de très nombreux brevets, ce que notre analyse contribue à expliquer.

Thème : R&D
Vers une approche renouvelée des dangers collaboratifs en R&D

La R&D inter-organisationnelle s’est développée de manière très importante depuis plusieurs années déjà. Des formes organisationnelles diverses ont vu le jour telles que les projets collaboratifs, les alliances stratégiques, les réseaux, les joint-ventures ou encore les consortiums. A chaque fois, l’objectif est de générer ou de maintenir un avantage compétitif basé sur la technologie en visant trois types de bénéfices : la réduction des coûts et des risques par la mutualisation des ressources ; l’accès à et la production de connaissances scientifiques et technologiques nouvelles ; les gains de légitimité et de réputation au sein de leur environnement.

Ces collaborations ne semblent pas toujours porter leur fruit, au point que des doutes animent aujourd’hui les praticiens, les institutionnels, ainsi que les chercheurs face à ce phénomène collaboratif en R&D. En effet, ces approches comportent des dangers qui parfois freinent, voire annihilent l’engagement de certains acteurs. Les comportements opportunistes et les dérives liées à des pratiques de pilotage aléatoire font craindre aux décideurs des gains inférieurs à l’effort fourni, des déséquilibres importants entre partenaires quant aux retours sur investissement ou encore des impacts négatifs en termes de réputation et de compétitivité.

Malgré des travaux de recherche importants sur cette thématique, ces activités de R&D au-delà des frontières de l’organisation soulèvent des questions de management encore mal comprises. Face à cette problématique, nous proposons une approche anticipative des dysfonctionnements. Il s’agit de mieux cerner, au stade de la contractualisation entre partenaires, les dangers potentiels des collaborations de R&D vis-à-vis des bénéfices attendus afin de mieux les prendre en considération et de s’en prémunir. Après une revue de littérature portant sur les différents risques, nous examinons en profondeur un cas de projet collaboratif de R&D. Cette approche vise, in fine, à faire émerger l’importance d’anticiper les dysfonctionnements par un suivi de la performance collaborative du projet de R&D plutôt que par l’établissement d’un cahier des charges précis et souvent trop rigide. Des pistes de recherche ainsi que des implications managériales sont présentées dans ce sens.