A l’heure du management de la diversité dans les organisations, les modèles d’analyse des cultures proposés par Hofstede, Douglas et Wildawsky et d’Iribarne ne s’avèrent plus suffisants. S’appuyant sur la critique que fait Baskerville (2003, 2005) de ces modèles, le présent article vise à offrir un cadre conceptuel pour la compréhension des cultures. Dans une première partie, il adopte le regard croisé de la phénoménologie et des anthropologies structurale et culturelle sur la culture afin d’en dessiner les contours. Dans une seconde partie, il défie le choix traditionnel de la nationalité comme unité culturelle de référence et propose l’ethnicité comme compromis entre celle-ci et l’individu.
Les récents évènements économiques au niveau mondial nous ont rappelé que les managers neprennent pas toujours des décisions économiques rationnelles ou optimales et peuvent ainsi compromettre la création de valeur. Le « court-termisme » a souvent été cité comme une cause explicative de décisions économiques sous-optimales. En se basant sur la littérature existante, cette recherche vise à une meilleure identification des causes du « court-termisme » et de la myopie
101 managériale, et ceci plus particulièrement dans le contexte de pays émergents. L’analyse de données primaires et secondaires d’un incident court-termiste met en évidence le rôle que peuvent jouer la faiblesse de la gouvernance, la myopie engendrée par des événements économiques spécifiques et la mauvaise utilisation des pratiques managériales.
La gestion d’équipes virtuelles dans des projets globaux demande une attention à la communication entre les membres de l’équipe car devient complexe dans la mesure où les moyens traditionnels de communication (des rendez-vous face-à-face, de la communication non verbale, la suivit du projet sur place) sont réduits et remplacés par d’autres moyens de communication basés sur la technologie d’information (vidéoconférence, e-mail, chats). Un autre facteur qui augmente la complexité de communication est lié au fait que dans des projets globaux, l’équipe est intégrée par des membres originaires de différents pays et différentes cultures. Cet article explore le processus de communication en temps que variable déterminante du succès d’un projet virtuel global. Une enquête portant sur la perception des outils de communication virtuelle a été répondue par des équipes participant dans des projets virtuels de nationalité nord américaine et brésilienne. Les différences identifiées dans les équipes sont discutées à partir des différences constatées dans les cultures de chaque pays. On peut conclure l’existante de différences significatives dans la perception de chaque groupe vis à vis les outils de communication employés. Cette perception est cohérente avec les trais culturels de chaque groupe.