AIMS

Communications par thème

Hors ST-AIMS Accompagnement de l'entrepreneur Adaptation stratégique des organisations Alliances Ambidextrie Organisationnelle Ambidextrie et Bricolage Apprentissage Organisationnel Apprentissage, intentions et compétences entrepreunariales Business Models Capacité d'innovation Capital Humain Changement GRH Codification des connaissances Communauté d'utilisateurs Communautés de pratique Compétence RH Conception de la stratégie et acteurs Concurrence Coopération Coopétition Création, Innovation et Réseaux Sociaux Dimensions juridiques du management Entreprise Familiale Facteurs d'influence des capacités dynamiques des entreprises Facteurs de Motivation Gestion de crise Gouvernance Gouvernance et Performance Gouvernance et pôle de compétitivité Innovation Innovation Network Innovation et territoires Internationalisation Liens relationnels dans les organisations Management Stratégique du sport Management et culture Management et technologie de la communication et de l'information Middle management Modèle économique et innovation Méthodologie Outils de Gestion Outils de Pilotage la coopération Performance Processus d'innovation Profil d'entrepreneurs Pôles de compétitivité R&D RH et Organisation. Modèle de Management Reflexions à contre-courant Regards Théoriques Relation de confiance Responsabilité sociale de l'entreprise Ressources et compétences Risque Rôle d'un tiers conseil, sous-traitance Secteur Bancaire, Gouvernance et chaîne de valeur Standardisation et normalisation Stratégie comme pratique (La) Stratégie de rupture Stratégie et pratiques discursives Supply Chain Management Supply chain management et création de valeur Transfert de connaissances et compétences Veille Stratégique
Thème : Gouvernance et Performance
Hiérarchisation des attentes des parties prenantes : Le cas d’une unité de soins Alzheimer (EHPAD)

La prise en charge des personnes âgées en établissement est un champ en pleine mutation, marqué par l’augmentation de la médicalisation des structures, le renforcement du rôle des pouvoirs publics et l’émergence de l’investissement privé comme acteur majeur du développement de l’offre d’hébergement. Le secteur des EHPAD illustre cette évolution récente. La performance de ces établissements est devenue un enjeu majeur, où les logiques économiques et sociales semblent s’opposer. Compte tenu de son rôle central dans la prise de décision, le directeur d’établissement est au cœur de cette recherche de performance multidimensionnelle. Le défi qu’il rencontre est de réussir à établir un équilibre entre la recherche d’une performance économique et la réponse à des attentes sociales. Cette recherche mobilise la théorie des parties prenantes pour analyser le comportement du directeur d’établissement face à des attentes multiples et parfois contradictoires. Elle s’intéresse au processus de gestion des attentes des parties prenantes d’un EHPAD privé à but lucratif, spécialisé dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. L’objectif est de contribuer à la connaissance du fonctionnement et de la performance d’organisations peu traitées en sciences de gestion. Plus particulièrement, nous montrons que l’étude de ces organisations permet une meilleure compréhension de la dynamique de construction des priorités des managers dans le processus de gestion des attentes des parties prenantes. Dans un premier temps, nous mobilisons la typologie de Mitchell et al. [1997] pour identifier les parties prenantes et leurs attentes. Ensuite, nous analysons le comportement du directeur d’établissement à travers une étude de cas longitudinale, pour faire émerger un processus de hiérarchisation des attentes. Enfin, des propositions sont formulées et discutées, contribuant à la compréhension des liens entre processus de gestion des attentes des parties prenantes et amélioration de la performance d’un EHPAD.

Thème : Gouvernance et Performance
La gouvernance dans les industries fondées sur la science. Le cas des biotechnologies du Québec

Dans le cadre d’une approche régulationniste, le papier aborde la question de la gouvernance dans les industries qui mettent en jeu une incertitude radicale à caractère scientifique. Le contexte des entreprises de biotechnologie du Québec fait apparaître à travers des entretiens auprès de 110 dirigeants plusieurs modèles de création de valeur qui posent différemment la question de la rencontre entre les projets des acteurs du cluster des biotechnologies et ceux des acteurs ou partenaires financiers. C’est autour des incertitudes en jeu dans les échanges de comportements entre ces divers protagonistes des régulations que la question de la maîtrise des savoirs d’expertise trouve toute sa place et que la gouvernance mixte se joue.

Thème : Gouvernance et Performance
Stratégie, contrôle et influence

Au-delà du contrôle que l’entreprise exerce sur son environnement, persiste encore son influence. En son sein, le rôle de vérification du contrôle de l’entreprise est limité par toutes les équivoques qui se présentent tout le long du processus d’interprétation humaine. Des interactions d’influence subsistent néanmoins tant qu’une interprétation unique ne met pas fin à l’équivoque. Vis-à-vis de son environnement, l’entreprise perd également le rôle de pilotage du contrôle mais maintient toutefois son influence quand la structure de gouvernance la liant à ses parties prenantes n’est pas formalisée.

Bien que le contrôle de l’entreprise s’accommode difficilement des informations équivoques (dont le sens est double ou multiple) et des structures de gouvernance non formalisées (entre hiérarchie et marché), l’entreprise qui poursuit ses activités dans ce type de contexte exerce tout de même une influence sur les acteurs de son environnement.
Cet article a pour objet de se questionner sur l’intérêt de prendre en compte ces activités de l’entreprise et sur l’approche à adopter pour en faire l’objet d’une recherche spécifique du fait des caractéristiques intrinsèques du contexte de mise en œuvre de l’influence : l’équivoque et la non-formalisation.

Pour étudier ces phénomènes, nous avons recours à une étude de cas. Le recueil et le traitement des données observées ont fait l’objet d’une attention particulière. Concernant l’étude des informations équivoques, une méthode sociolinguistique adaptée de Rindova et al. (2004) a été adoptée. Tandis que, pour les données liées aux structures de gouvernance non formalisées, les interactions dynamiques des organisations ont été analysées en adaptant les méthodes de l’école de Maryland à une approche qualitative.

L’agenda de recherche proposé pour l’étude de l’influence d’entreprise propose justement de faire évoluer ces outils méthodologiques pour les adapter au recueil, au traitement et à l’analyse de signaux et de comportements équivoques et non formalisés. Les premiers résultats obtenus et l’objectif des recherches ultérieures consistent également en des outils théoriques et pratiques nécessaires pour accommoder l’entreprise à ces caractéristiques des contextes d’influence. Quand l’entreprise a l’initiative, ces recherches doivent enfin l’aider à arbitrer entre la mise en œuvre d’activités de contrôle ou d’influence en fonction de la situation.