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Communications par thème

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Thème : Entreprise Familiale
Le rôle des veuves-entrepreneures dans les entreprises familiales

Les quelques études qui ont pu porter sur le rôle des épouses dans les entreprises familiales ont montré un acteur très peu visible et pourtant bien présent, surtout dans les cas de rupture familiale, comme le décès prématuré du mari-dirigeant. Ce paradoxe nous a encouragé à réfléchir d’un point de vue historique à la question des veuves-entrepreneures dans les entreprises familiales. Pour cela, dans un premier temps nous rappelons l’importance des veuves-entrepreneures dans l’histoire des entreprises familiales, en nous aidant de différents travaux d’historiens de l’époque moderne à 1975. Puis, dans un second temps nous mettons en exergue, sous forme d’une monographie, qui s’inscrit dans la démarche de la micro-histoire, le parcours banal d’une épouse au sein d’une entreprise familiale française créée au début du XXe siècle. Ainsi, nous allons au-delà du simple état des lieux. Une enquête ethnographique en cours de réalisation, nous permet de bâtir notre monographie. Afin de mieux comprendre ce paradoxe invisibilité-présence, nous exposons succinctement l’évolution du droit de la famille français. Nous montrons la permanence de l’invisibilité « naturelle » de l’épouse dans les entreprises familiales. Nous mettons également en exergue l’importance de l’épouse dans la préservation du patrimoine familial en cas de décès prématuré du mari. Nous voyons ainsi l’aptitude et le goût, pour l’épouse devenue veuve, à être un entrepreneur, et ainsi comment elle peut passer brutalement, mais « naturellement » d’un état d’acteur « invisible » de l’entreprise familiale à l’état d’acteur principal et « visible ».

Thème : Entreprise Familiale
LES FACTEURS A L’ORIGINE DE LA REUSSITE DE LA SUCCESSION DES ENTREPRISES FAMILIALES

Nombreuses sont les recherches qui se sont focalisées soit sur l’étude du processus de succession et toute la dynamique entourant les différents transferts liés à la transmission de la direction et de la propriété de l’entreprise (Churchill et Hatten, 1987; Barach et al, 1988 ; Handler, 1990 ; Hugron et Dumas, 1993 ; Hugron et Boiteux, 1998 ; Haddadj et D’Andria,2001; Karry et Ellouze, 2004 ; Fattoum et Fayoll, 2005 ; De Freyman et al, 2006), soit sur l’identification des facteurs pouvant assurer le succès de la succession( Astrachan et Kolenko,1994 ; Barach et Ganitsky,1995 ; Morris et al,1997 ; Le Breton-Miller et al, 2004 ; Venter et al, 2005 ; Hienerth et Kessler, 2006 ; Mezghani, 2007). Mais rares sont les recherches qui ont tenté d’identifier les facteurs déterminants à l’origine de la réussite de la succession des Entreprises Familiales (EF) lors de leur passage de la deuxième à la troisième génération. A travers une étude qualitative exploratoire basée sur la méthode des récits de vie, cette recherche montre que les facteurs qui conditionnent cette réussite sont la planification de la succession, la préparation des héritiers et une bonne relation entre le successeur et son prédécesseur.

Thème : Entreprise Familiale
Structures Familiales et Gouvernement de l’Entreprise Familiale

D'un point de vue théorique, la théorie de l'agence a souvent été utilisée pour décrire et analyser les mécanismes de la gouvernance d'entreprise dans les entreprises familiales, le plus souvent en comparaison par rapport aux entreprises non familiales. Récemment d'autres perspectives théoriques ont été mobilisées afin de comprendre la gouvernance d'entreprise dans ces organisations: théorie de la dépendance des ressources (Pfeffer et Salancik 1978), théorie de l'intendance (Davis, Schoorman et Donaldson, 1997), théorie institutionnelle (Di Maggio et Powell, 1983 ) ou des réseaux sociaux (Gulati et Gargiulo, 1999). Mais dans de nombreux cas, la dimension familiale de l’entreprise familiale paraît finalement peu prise en compte (Dyer 2003, Sharma 2004) et les recherches apparaissent plus descriptives qu’analytiques. Des développements récents ont inclus dans leurs analyses la question de la qualité des liens familiaux (Schulze, Lubatkin et Dino 2003; Labaki 2007), en termes d'altruisme et d’intensité des relations entre les membres de la famille. Il reste cependant beaucoup à faire pour mieux comprendre la dynamique des entreprises familiales en matière de gouvernance. Notamment en ce qui concerne le rôle de la famille appréhendée comme une organisation et comme une institution dotée de ses propres codes, règles, mécanismes de gouvernance. Au final les auteurs ont souvent appréhendé la relation entre la famille et l'entreprise de manière restrictive. Le défi consiste à analyser et à déterminer dans quelle mesure la présence d'une famille dans sa structure d'actionnariat et/ou sa gestion influence et détermine l'entreprise. Ce travail s’inscrit dans une telle démarche. Suivant Gilding (Gilding 2000), nous pensons que nous ne pouvons pas comprendre la gouvernance des entreprises familiales sans une réelle prise en compte de la dimension familiale, des mécanismes qui régissent la famille et son évolution. Pour ce faire, l’article dresse dans une première partie un état de lieux de la recherche en gouvernement d’entreprise sur l’entreprise familiale, afin de mettre en avant certaines spécificités de cette dernière. Il en ressort que la littérature souffre d’une insuffisante prise en compte de la dimension familiale. Le cadre d’analyse de la gouvernance familiale proposé par l’anthropologue Emmanuel Todd est alors mobilisé pour tenter de remédier à cette carence. Il s’agira alors de voir en quoi ce modèle peut être pertinent pour mieux comprendre la dynamique et les différences entre entreprises familiales en matière de gouvernement d’entreprise. Cette seconde partie nous conduira à formuler quelques propositions qu’il conviendrait de tester.