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Brulhart Franck, Moncef Btissam

Au cours des 20 dernières années, le succès des pratiques de SCM (PSCM), fondées sur le principe d’une coordination accrue entre les fonctions et les activités de l’entreprise et de ses partenaires, conduit à un développement considérable de ce concept, à la fois dans les entreprises et dans les cabinets de conseil. Cependant, malgré cette popularité, il n’existe pas de véritable consensus sur la définition-même du concept ni sur les dimensions organisationnelles permettant sa mise en œuvre. En outre s’il existe effectivement de nombreuses études mettant en relation les PSCM et le développement d’un avantage concurrentiel, elles restent néanmoins, le plus souvent, à la fois dispersées et incomplètes (tant sur le plan des composantes du SCM considérées qu’au plan des indicateurs de performance mobilisés). Dans cette perspective, cet article vise tout d’abord à expliciter et opérationnaliser la notion de « pratiques » de SCM puis à identifier l’impact de ces pratiques sur la performance de l’entreprise, en mobilisant plusieurs indicateurs de performance complémentaires (à la fois financiers et non financiers). Nos résultats, obtenus par le biais d’une série d’équations de régression, mettent en évidence une influence différenciée des pratiques de SCM sur la performance, tant en termes de types de pratiques discriminantes, qu’en termes de types d’indicateurs de performance impactés.