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Gillet Claire

En plus de publier des informations sociétales à caractère obligatoire dans le rapport de gestion (loi NRE du 15 mai 2001), certaines entreprises publient de façon volontaire un rapport de développement durable, consacré à ce type d’informations. Depuis peu un nombre croissant d’entreprises françaises font vérifier ces informations sociétales par un tiers extérieur. Cette vérification sociétale fait de plus en plus d’adeptes dans le monde de l’entreprise et commence également à intéresser le monde académique. L’objectif de notre recherche est d’identifier les cadres théoriques pouvant être mobilisés dans les recherches sur la vérification des données sociétales. Quels sont les cadres théoriques pouvant servir d’assise solide à l’étude de la mise en place par l’entreprise de vérifications externes des informations sociétales ? Il semble que deux cadres théoriques soient mobilisés dans la littérature : d’une part les théories contractuelles qui considèrent l’entreprise comme un nœud de contrats où des conflits existent entre les acteurs (Jensen et Meckling, 1976) ; et d’autre part les théories néo-institutionnelles où les organisations agissent en réponse à des pressions institutionnelles afin d’obtenir une légitimité (DiMaggio et Powell 1983). Cet article contribue à la littérature sur la vérification sociétale de deux façons : - tout d’abord en apportant un éclairage sur la notion de vérification sociétale (1), - ensuite, en analysant la vérification sociétale sous une double lecture théorique faisant appel aux cadres théoriques généralement utilisés dans les études sur le reporting sociétal et la comptabilité sociétale .