The aim of this paper is to highlight the determinants of firms ability to recombine diverse knowledge types within their organization. For this purpose, the paper argues that the balance between exploration and exploitation is critical. In particular, two problems can inhibit firms from effectively recombining diverse knowledge. Firstly, the risk of excessive technological deepening can limit the range of distant knowledge fields that the firm choses to access in its exploration activities. In this case the firm is more favourable to knowledge which is closer to its competences. Such selectivity can be critical if the firm adopts open innovation strategies to access knowledge from outside. Secondly, even if the firm diversifies technologically and has access to distant knowledge, it may not be able to effectively combine these diverse knowledge types within its boundaries. Internal networks may have a critical role in this process. The effect of technological deepening and inventor networks on recombinative capabilities are analysed through a regression analysis performed on patents taken by ICT firms. Some preliminary results reveal that the density of networks within the firm is a critical complement to open innovation strategies. Firms with dense inventor networks have higher recombination capabilities. At the same time, excessive technological deepening has a negative effect on recombinative capability.
Cette contribution propose d’explorer les mécanismes d’articulation des ambidextries contextuelle et structurelle au sein d’une organisation. En effet, ces designs organisationnels sont souvent présentés comme mutuellement exclusifs dans la mesure où ils font référence à différents niveaux d’analyse, à savoir le niveau individuel pour l’ambidextrie contextuelle et le niveau organisationnel pour l’ambidextrie structurelle. Nous mettons en évidence ici l’existence d’un niveau intermédiaire entre l’individu et l’organisation, celui des quasi-structures, qui en combinant hiérarchie et informalité permet de lier les différentes formes d’ambidextrie. En ce sens, nous examinons les mécanismes de liaison entre structures formelles et informelles et en proposons une nouvelle lecture. Ensuite, nous apportons une illustration empirique de ce cadre conceptuel à travers l’étude de du groupe GDF SUEZ grâce à l’étude du réseau de quasi-structures du groupe. Les bénéfices de cette étude sont multiples : elle permet tout d’abord de mettre l’accent sur les dispositifs organisationnels particuliers que sont les quasi-structures et leur rôle en matière d’ambidextrie. Elle invite principalement à reconsidérer le regard actuel porté sur l’ambidextrie contextuelle en en proposant une analyse des mécanismes et processus sous-jacents. Enfin, cette analyse contribue directement à la vision conciliatrice actuelle des ambidextries en soulignant le rôle intégrateur des structures informelles.
L’émergence des nouvelles formes de rapprochement dans le secteur High-tech introduit de nouvelles problématiques dans le management du processus d’intégration post-fusion. Au delà de la simple relation de pouvoir, la viabilité de l’opération repose sur l’accès aux compétences stratégiques du partenaire mais aussi sur la capacité de l’équipe dirigeante de les transférer et de les intégrer efficacement au sein de la nouvelle organisation.
A partir d’un cadre théorique original autour de ces deux concepts (accès aux compétences et la capacité d’absorption), cette communication met en évidence les variables expliquant le management du processus de transfert des compétences lors d’une fusion entre deux entreprises technologiques nommées Alpha et Bêta. Ce cas a nécessité la réalisation d’une série de 11 entretiens auprès des dirigeants des deux sociétés, qui ont constitué une source d’information très riche permettant un traitement des points critiques de la fusion.