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Communications par thème

Thème : Fusion et Acquisitions
Intégration du capital social et transfert de connaissances dans les fusions-acquisitions – quels apports d’une approche en termes de réseaux sociaux ?

La contribution propose un cadre d’analyse pour aborder les dynamiques d’intégration organisationnelle dans les fusions-acquisitions, en discutant les apports d’une approche en termes de capital social. La capacité des organisations à intégrer leurs capitaux sociaux a dans cette perspective un impact fort sur le fonctionnement et la performance du nouvel ensemble. Au coeur de l’analyse se trouve l’hypothèse que les dynamiques d’intégration sont structurées par la transformation des relations interpersonnelles entre individus. La reconfiguration des réseaux sociaux suite au rapprochement détermine alors la capacité des individus à échanger des ressources, et en particulier leurs savoirs et savoir-faire, dont le transfert est considéré indispensable pour la création de synergies opérationnelles. Des facteurs managériaux, psychologiques et organisationnels sont identifiés jouer un effet structurant.
Puis, nous abordons le caractère évolutif du processus d’intégration. Trois phases de la reconfiguration des réseaux sociaux dans la période post-acquisition sont distinguées : une première caractérisée par une réduction de la densité et de la cohésion sociale des réseaux et un affaiblissement des liens entre membres d’un même réseau, ayant pour conséquence un transfert de savoirs limité entre membres des organisations rapprochées. Ensuite a lieu une deuxième phase, structurée par un clustering important, les sous-groupes étant reliés par un petit nombre d’acteurs servant d’intermédiaires dans le transfert de connaissances et ayant de ce fait une influence importante sur les flux de savoir à l’intérieur du réseau. Enfin, dans une dernière étape, les liens entre sous-groupes se multiplient jusqu’à une coalescence des réseaux.

Thème : Fusion et Acquisitions
Why do entrepreneurs join networks of independent business-partners? Early empirical findings from France

When establishing a new business, entrepreneurs face a variety of contractual forms. Among the choices, they can decide to join a network rather than choose the alternative of independent business ownership. In this study, we analyze what determines whether network membership is observed, using data on the membership status of 20,236 firms located throughout France within the context of the decision to start a new business. The sample is taken from the SINE survey, which provides detailed data about a group of new firms created in France in 2006. Entrepreneurs’ decision to join a network is modeled to include three choices: 1) join a franchise, cooperative or voluntary chain, 2) join a concession network or become a trademark licensing agent or 3) initiate an independently owned business. Franchises, cooperatives, and voluntary chains imply complex and rigid contracts. In contrast, concessions and trademark licences are simpler and more flexible contracts, in which no assistance or specific transfer of know-how is provided. A multinomial logit model is used to model the relationship between the choice to join a network and, on the one hand, the entrepreneurs’ profile and project and, on the other hand, market characteristics. The early results show, as expected, that hypotheses are more often verified when entrepreneurs join rigid partnerships rather than flexible ones in comparison with the choice to start an independent business. If we focus upon the determining of the part of the network’s selection and the part of self-selection by the founder, we cannot derive any conclusion from our results regarding the role played by human capital. However, results suggest that the less financially constrained founders are more likely to join networks that use rigid contractual agreements, which confirms the role played by the network’s selection process in the generation of the pool of entrepreneurs who join networks. We also find that the probability of joining a network that uses rigid contractual agreements increases with the entrepreneurs’ specific industry experience, business contacts, goal to increase income, the project’s amount of financial capital required, the number of customers, and the level of activity competitiveness. In contrast, the probability of joining a network is negatively related to the entrepreneurial circle, the perceived level of innovation and the geographic dispersion.

Thème : Fusion et Acquisitions
Le processus d’affirmation d’une association via l’existence de projets porteurs

L’intérêt de la communication réside à la fois dans son sujet et son terrain. L’objectif de cette étude est d’analyser le processus de construction d’une association. Le travail exploratoire mené, à l’aune d’une étude de cas longitudinal inductive, a permis de dégager la notion de projet comme clef d’interprétation possible de l’entité associative. L’action collective est le fruit de rencontres d’acteurs avec leurs idées, leurs projets et d’un environnement avec ses exigences. Il s’avère que le sens de l’action collective va se former au fur et à mesure par le jeu de projets régulateurs. Le projet existentiel résulterait ainsi de la combinaison et de l’enchevêtrement de certains projets dans le temps.