Cet article étudie l’impact du réseau personnel du dirigeant sur les caractéristiques des informations renseignant sur les opportunités de partenariat international. Il mobilise les théories disponibles sur les réseaux sociaux : la théorie de la force des liens faibles (Granovetter, 1973), la théorie des trous structuraux (Burt, 1992, 1995) et la théorie des ressources sociales (Lin, 1999). Trois dimensions du réseau personnel ont été identifiées de la littérature: la structure du réseau, la nature des liens qu’il contient, ainsi que les attributs de ses alters. Une enquête par questionnaire effectuée auprès de 50 dirigeants d’entreprises tunisiennes nous a permis d’opérationnaliser les dimensions du réseau et de tester leur impact sur les caractéristiques des informations obtenues. Les résultats de la recherche montrent qu’un réseau personnel formé de personnes ayant des professions différentes et marqué par une forte proportion de liens forts, assure la nouveauté et la fiabilité des informations renseignant sur les opportunités de partenariat international.
Pourquoi les entreprises familiales sont majoritairement de petite taille ? Sur base de leur dotation particulière en capital social, ces entreprises disposeraient d’un avantage concurrentiel en termes d’utilisation des mécanismes sociaux et non formels pour contrôler et protéger les échanges. Ce qui leur permettrait de réduire les coûts bureaucratiques organisationnels. Mais cet avantage ne concernerait que les entreprises de petite taille et moins diversifiées. Pour vérifier cela, cette étude se penche sur un échantillon de 296 entreprises familiales de Bukavu, une ville située à l’Est de la R.D. du Congo. L’analyse structurelle utilisée se sert de l’approche PLS-partial least squares- pour évaluer les modèles de mesure et calculer les coefficients structurels en rapport avec les hypothèses formulées. Les résultats montrent qu’avec l’augmentation de la taille de l’entreprise et la diversification de ses activités, un niveau élevé de capital social familial est plutôt associé à une augmentation de coûts bureaucratiques. Nous estimons alors qu’il existe un seuil d’efficience du capital social familial. L’existence de ce seuil est une explication de la prédominance relative des entreprises familiales dans la sphère de petites organisations.
L’objectif de cette communication est d’étudier et de mesurer l’influence du capital social des dirigeants de PME sur le développement des pratiques d’intelligence économique de leur entreprise, cette dimension n’ayant jusqu’alors fait l’objet d’aucune étude empirique dans la littérature en management.
Pour ce faire, dans un premier temps, une revue de la littérature portant sur le capital social et l’intelligence économique est effectuée qui conduit à la détermination d’un modèle corrélé à quatre hypothèses. Dans un deuxième temps, le terrain d’étude et l’échantillon visant à tester les hypothèses sont exposés, puis les modalités méthodologiques du test du modèle selon une approche PLS sont précisées en prenant soin de définir la relation épistémique des construits avec leurs items, la méthodologie de validation des instruments de mesure et le protocole du test du modèle d’équations structurelles. Enfin, dans un troisième temps, les résultats de la validation du modèle, basés sur un échantillon de cent quatre-vingt-treize PME de haute technologie du Grand Ouest français, spécialisées dans les secteurs de l’électronique, de l’image et du multimédia, de l’informatique et des télécommunications, sont présentés pour être ensuite discutés.
Les résultats obtenus nous montrent que le niveau de développement des pratiques d’intelligence économique au sein des PME est largement influencé par le capital social de leurs dirigeants, et ce, dans quatre champs de pratiques : les pratiques de veille (t-stat = 2,708; R2 = 0,405), les pratiques de protection du patrimoine immatériel (t-stat = 1,714; R2 = 0,326), les pratiques d’influence (t-stat = 8,495; R2 = 0,454), et les pratiques de gestion des connaissances (t-stat = 1,809; R2
Malgré ses limites, en particulier celle inhérente au champ d’application, circonscrit aux PME des secteurs de haute technologie, cette recherche nous ouvre des pistes d’amélioration mesurable de l’efficacité des pratiques d’intelligence économique et démontre que le tissu relationnel des dirigeants de PME constitue une ressource stratégique à part entière de leur organisation.