AIMS

Index des auteurs > Guallino Gabriel

Guallino Gabriel, Prevot Frédéric

La fin d’une coentreprise a longtemps été considérée comme un échec. En outre, les recherches portant sur la longévité des coentreprises ont peu souvent pris en compte les modes de sortie. La présente étude a pour objectif d’analyser l’influence conjointe sur la survie et sur les modes de sortie des coentreprises d’un ensemble de six variables : âge de la coentreprise, répartition des parts entre les partenaires, nationalité du partenaire dominant, différences culturelles entre les partenaires, nombre de partenaires et activités de la coentreprise. Les deux dernières variables sont rarement étudiées. Nous avons choisi un contexte d’étude qui permet une analyse précise de ces variables. Nous étudions les coentreprises formées entre un partenaire local et au moins un partenaire étranger en Russie dans le secteur pétrolier entre 1987 et 2007. Nous avons effectué une étude de survie suivant le modèle de Weibull pour analyser l’influence des variables sur la survie des coentreprises, et une régression logistique multinomiale pour étudier l’influence de ces mêmes variables sur les modes de sortie. Nos résultats montrent que seuls le nombre de partenaires et le type d’activités de la coentreprise ont une influence significative sur la survie de la coentreprise. S’il y a plus de deux partenaires et si l’activité est de l’exploration et production, la coentreprise a moins de chances de survie. Ces deux variables influencent positivement la probabilité d’une sortie par rachat par le partenaire russe en outre, plus le nombre de partenaires est élevé, plus la coentreprise a de chances de se terminer par l’intervention d’un tiers.