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Dikmen Laure, Triki Dora

L’objectif de cet article est d’examiner l’impact du contrôle sur la performance des partenaires locaux dans les joint-ventures internationales. Nous avons mobilisé la théorie des coûts de transaction, comme cadre d’analyse de la performance du partenaire local. Cette étude a été conduite auprès de 123 JVI implantées en Turquie recueillies à partir d’une base de données sur les IDE publiées par le Sous-Sécrétaire au Trésor Turc. D’abord, une synthèse des travaux ayant traité de la problématique du contrôle dans les joint-ventures internationales est présentée. Ensuite, nous débattrons de la question controversée de la performance dans le cadre des joint-ventures internationales. En effet, grâce à des modèles de régression simple, nous avons testé l’impact de différentes dimensions du contrôle (répartition du capital, étendue, etc.) sur la performance objective et subjective de la joint-venture internationale. Pour cela, nous avons formulé à chaque fois une hypothèse pour ces deux types de performance. Enfin, les résultats empiriques montrent que, dans un contexte de pays émergent, le contrôle exercé par le partenaire local n’a pas d’impact sur la performance subjective. De plus, il ressort que la théorie des coûts de transaction ne convient pas pour analyser la performance des joint-ventures internationales du point de vue du partenaire local. Ces résultats corroborent les travaux de Bertrand et Meschi (2006). Notre travail se veut un premier pas vers une approche plus complète intégrant d’autres déterminants pouvant influencer la performance (e.g. la confiance) et vers une meilleure compréhension des théories qui constituent un cadre théorique expliquant cette relation Contrôle-Performance